samedi 31 mai 2008

Il est minuit passé à Goiânia. Devinez ce que nous dégusterons, dans quelques heures, pour notre petit déjeuner :
Et ceci grâce à notre ami Eric, notre boulanger français préféré qui nous a approvisionné samedi matin.
Un dimanche qui commencera bien....

jeudi 29 mai 2008

Carl LARSSON (1853/1919)

Carl Larsson et Brita (1895) Karin Larsson et Kersti (1898)

Bien qu’ayant vécu jadis plusieurs années en Suède, il m’a fallu m’installer ici pour connaître ce peintre suédois !!! Un ami uruguayen vivant en Suède nous a apporté, lors de son passage à Goiânia, un livre des aquarelles de Larsson. (Merci Ernesto..).
Une véritable chronique de la vie dans la campagne suédoise au début du 20ème siècle, des travaux des champs, et surtout de la vie et de la maison familiales. Il a peint sa nombreuse progéniture (8 enfants) et son épouse avec une grande tendresse, captant avec humour et justesse les mimiques et les attitudes de l’enfance.
Vers 1880, séjournant alors en France à Grez-sur-Loing (Seine et Marne), il connaît celle qui devait devenir sa femme et sa muse, Karin. De retour en Suède, ils s’installèrent dans la province de Dalarna (Dalécarlie), au centre de la Suède où le père de Karin leur fit don d’une maison, « Lilla Hyttnäs », (1) que des visiteurs du monde entier, un siècle après, viennent visiter à la belle saison.

(1) Karin, élève de l’Ecole Française (sans doute à Stockholm) était entrée à l’Académie des Beaux Arts de la capitale suédoise, puis à celle de Paris. Mariée, elle délaissa la peinture pour se consacrer à sa grande famille, à la décoration de la maison dont elle dessina certains meubles, au tissage, à la broderie et à la couture pour habiller ses enfants…
Le gros chien roux et blanc (représenté dans plusieurs aquarelles de l'artiste) semblait faire partie intégrante de la famille puisque admis à la table du petit déjeuner!!!

La maison familiale à la fin du 19ème siècle...

...de nos jours






Les aquarelles sont extraites de l'ouvrage "Larsson" de Renate Puvogel, édité par TASCHEN, Cologne (2004)

mercredi 28 mai 2008

Dans une rue voisine...
Les pluies violentes ont eu raison de ces légères fleurs de flamboyant. Il nous faudra attendre décembre ou janvier pour recommencer à les admirer.
Mais à quelques mètres de là, a refleuri cette belle haie.

dimanche 25 mai 2008

Les jarres décorant l'entrée du jardin et déposées par les anciens propriétaires ont non seulement été laissées en place mais aussi agrémentées d'un spot...

samedi 24 mai 2008

Cette semaine, nous avons effectué une petite visite à l’Académie Féminine des Lettres et des Arts de l’Etat de Goias. Reçus et pilotés par la souriante et charmante Heloïsa, les lieux n’ont plus aucun secret pour nous…
Dès notre premier séjour , un an avant notre installation à Goiânia, nous avions rencontré Heloïsa Helena de CAMPOS BORGES, actuellement Présidente de cette Académie. Diplômée en lettres modernes (portugais et français) de l’Université Fédérale de l’Etat de Goias, elle a suivi des cours de spécialisation au Centre d’Etudes Pédagogique de Sèvres, ainsi qu’au Canada à l’Université de Laval. Outre plusieurs ouvrages sur des écrivains renommés du Brésil (dont Gilberto Mendonça Teles que j’ai déjà cité il y a quelques mois) elle a publié plusieurs livres de poésie.
En 1998, elle a été nommée Chevalier des Palmes Académiques par Claude Allègre, alors Ministre de l’Education Nationale.
L’Académie féminine a été fondée il y a une quarantaine d’années par des dames de la bonne société de Goiânia, sans doute agacées de voir ces Messieurs occuper tous les fauteuils des différentes Académies de la ville….
Maison du Setor Sul abritant l'Académie Féminine des Lettres et des Arts

La Présidente, Heloïsa de Campos Borgesheloïsa m'a gentiment dédicacé un exemplaire de la 3ème édition de son ouvrage intitulé "Quinquilharias". Le dictionnaire traduit ce mot par "quincaillerie". En l'occurrence, il faut plutôt comprendre "babioles" ou encore ce vieux mot désuet de "brimborions".

vendredi 23 mai 2008

Merci Helena, Ana et Camila pour ce délicat bouquet, pour cet agréable moment passé sur notre terrasse et bon séjour en France..

lundi 19 mai 2008


J'ai reçu ce matin un cadeau "personnalisé" : Maurina, la jeune femme qui vient m'aider à l'entretien de la maison, a fabriqué elle-même cette paire de Havaiana. Avec du plastique et du clinquant, elle est parvenue, à faire quelque chose de sobre et de très élégant...

dimanche 18 mai 2008

Bon dimanche...

Une seconde vie pour mon bouquet de gerberas (voir le 12 mai).

samedi 17 mai 2008

On nous a beaucoup parlé des fameuses "roses de Picardie".
Et celles de l'Aveyron, alors ?
Une de mes amies vivant dans ce département vient de m'envoyer cette beauté de son jardin :
Merci Anne..

Il m'est alors revenu en mémoire la jolie chanson intitulée "Mon amie la rose" (1) que chantait Françoise Hardy au début des années 60 (elle était jeune, alors, et nous aussi, n'est-ce-pas les amies??)

On est bien peu de chose
Et mon amie la rose
Me l'a dit ce matin
A l'aurore je suis née
Baptisée de rosée
Je me suis épanouie
Heureuse et amoureuse
Aux rayons du soleil
Me suis fermée la nuit
Me suis réveillée vieille
Pourtant j'étais très belle
Oui j'étais la plus belle
Des fleurs de ton jardin


1) paroles de Cécile Caulier, musique de Jacques Lacome.
La chanteuse belgo-égyptienne Natacha Atlas en a fait il y a quelques années une interprétation tout à fait intéressante...

mercredi 14 mai 2008


Devant l’un des deux lacs du Bosque Buritis, au centre de la ville, a été érigé en 1988, sur la sollicitation de la Communauté Baha’ie (1) un monument dédié à la Paix Mondiale. Conçu par un artiste très connu de Goiânia, Siron Franco, il a été prévu, au pied de ce monument de 5 tonnes, un espace où est déposée de la terre en provenance des cinq continents. Les premiers pays à envoyer une poignée de leurs terres ont été l’Australie, l’Israël, la Hollande, le Ghana, le Portugal, la Suède, l’Uruguay et l’ex-URSS.
Sur la pierre, a été gravée cette déclaration : « Le terre est un seul pays dont les êtres humains sont les citoyens ». Belle déclaration….

(1) Le Bahaïsme est un mouvement religieux fondé en Perse au 19ème siècle par Baha’u’llah, prônant la non-violence et un Dieu Unique, et tous les prophètes des diverses religions (Jésus, Mahomet, Moise, Krishna, Confucius, etc..) ne sont qu’une même représentation de ce Dieu. Donc, grande tolérance envers les autres croyants…
Hélas pour les Baha’is, la réciproque n’est pas toujours respectée et ils furent, et continuent à être persécutés dans divers pays, notamment au Moyen Orient..
On recense, dans 193 pays, entre 6 et 7 millions 1/2 (selon les sources !!) d’adeptes du Bahaïsme (nous en avons même rencontrés en Guinée-Bissau), répartis en 100.000 centres. Le centre mondial est à Haïfa, en Israël. Leurs écrits sont publiés en 800 langues. Ils seraient 55.000 au Brésil (pas de chiffres pour Goiânia…)

lundi 12 mai 2008


Merci Rossana pour ce joli bouquet de gerbera que tu viens de m'apporter...

Pipocas.....

Une sympathique Brésilienne, aussi souriante que son nom, Rossana Jardim (jardin), est venue samedi dernier à la maison. Chargée d’albums de photos, cet ex-psychothérapeute reconvertie à la peinture, venait nous montrer ses oeuvres, que nous avions déjà remarquées le mois dernier lors d’une exposition. Elle s’empare de thèmes particuliers dont elle peint de nombreux exemplaires : vieil appareil photo Kodak, ancienne machine à écrire Remington, bicyclette, etc…Une série m’a beaucoup plu, celle des charrettes ambulantes en bois, aux couleurs rutilantes, que l’on rencontre encore à Goiânia, principalement dans les parcs de la ville et dont certaines sont munies d’une machine manuelle pour faire du pop-corn (appelé ici « pipocas »).
En route donc pour la séance de fabrication du pop-corn itinérant!!



jeudi 8 mai 2008

Barbotage à "Jeriva"

Aller-retour à Brasilia hier.
A mi-chemin, halte obligatoire à "Jeriva", pour l'expresso et le réassortiment de vos compotes, confitures et fruits au sirop. Dans le minuscule bassin, de nouveaux petits hôtes : Blancs, noirs ou mouchetés, ils veillent tous sur les canetons.

Cette semaine, vernissage au Musée d’Art de Goiânia.
On exposait en famille : Les frères Lilian et Sandro TORRES.
Ajoutons le père qui procédait à des réparations de dernière heure :

... bientôt aidé par le fils (Lilian ? Sandro ?)

...sans oublier le petit fils (environ 3 ans) qui traversait les salles en trombe en poussant des hurlements.. Ambiance sonore garantie!!

mardi 6 mai 2008

Une des raisons pour lesquelles nous avons décidé de vivre à Goiânia était le climat. L’hiver était trop long dans le sud-ouest de la France. Donc, depuis trois ans, les petites laines dorment dans les tiroirs et n’en sortent pas et les manteaux sont oubliés dans les penderies. Quant à nos bottes fourrées (nous avons quitté la France une fin de janvier et elles nous avaient été bien utiles alors), nous les avons abandonnées sans regrets dans une corbeille à papier de l’aéroport !!
Ces derniers soirs, un net rafraîchissement s’est fait sentir.
Quelle ne fut pas ma surprise, en consultant les prévisions météo, de constater que, pour cette semaine, les minima de Goiânia sont identiques à ceux de Lectoure, où nous habitions précédemment : 14 – 13 – 12 !!! Quant aux maxima, nous bénéficions juste de quelques degrés supplémentaires…
Changement climatique ? Mauvaise blague de nos voisins du sud, les Argentins, qui nous envoient des nouvelles de Patagonie ?

C'est l'automne dans notre jardin d'entrée à Goiânia

C'était le printemps dans notre jardin à Lectoure (juin 2004)
En me renseignant sur la Fête du Travail du 1er Mai et son impact dans divers pays du monde, j'ai pu lire, sur un site internet français : "en Amérique Latine, bon élève de l'Europe, le 1er mai est chômé, et surtout une occasion pour aller à la plage et jouer eu football...
Si ce commentaire négligent correspond bien à l'image que se fait la France et l'Europe en général du continent sud-américain (pour le Brésil ne pas oublier Rio, son Carnaval, ses favelas..), j'invite le rédacteur à regarder cette image :Défilé du 1er Mai à Sâo Paulo (800.000 personnes) Photo extraite du Journal "O Popular"

A Goiânia, un défilé a également eu lieu à l'appel de différents syndicats mais fortement perturbé par un violent orage...

dimanche 4 mai 2008


A une époque où les malheureux fumeurs sont impitoyablement traqués, Charlie aurait-il l'intention de se mettre à fumer?
A noter que ledit Charlie s'est posé sans vergogne sur un tissage de Timor-Leste qui reprend l'étoile et les trois couleurs du drapeau national de cette petite république... Et, de plus, un cadeau de mon amie brésilienne Diva...

L'Etoile d'Argent

L’Etoile d’Argent est un restaurant dont le propriétaire est français. Honte sur nous, nous n’y sommes pas encore allés… L’auteur de l’article du journal « O Popular » est très positif, trouvant le lieu « charmant », louant l’ambiance française d’après la décoration de scènes de Montmartre, du Moulin Rouge, de la Construction de la Tour Eiffel, des anciennes Halles, (c’est plutôt parigot tout ça, non ?), vantant les cuisses de grenouille, les escargots de Bourgogne et l’escalope de fois gras, mais déplorant toutefois (nous sommes tombés sur un connaisseur…) l’absence, sur la carte des vins, de Chablis, de Sauternes ou de grands crus de Bourgogne et de Bordeaux., remplacés néanmoins par d’excellents vins chiliens et argentins.
Qu’importent le chablis et le sauternes (que nous n’aimons d’ailleurs pas !) nous ne manquerons pas d’aller voir cette « Petite France » comme l’appelle gentiment le journaliste
Il s'agit de morue au four, arrosée d'huile extra-vierge, avec sa croûte d'herbes aromatiques, purée de manioc et "risoto" noir

Puiqu'il était question plus haut de Montmartre, voici précisément la terrasse du restaurant "Le Cépage Montmartrois" sur laquelle notre fils et sa femme ont déjeuné ce dimanche midi. Pure coïncidence!!

jeudi 1 mai 2008

1er mai

Je sais, c'est le jour du muguet... mais les petites clochettes ne poussent pas dans mon jardin...