lundi 30 juin 2008

Escapade à Brasilia

En cheminant sur cette promenade, on a accès, en gravissant quelques marches, à tous les restaurants installés au bord du lac artificiel dont les eaux baignent une grande partie de la ville

dimanche 29 juin 2008

Escapade à Pirenopolis


De quoi rendre perplexe notre artiste plasticien Daniel Buren...
"Je n'expose pas des bandes rayées, mais des bandes rayées dans un certain contexte" (Daniel Buren)

Escapade à Pirenopolis (suite)



Ce n'est pas la caverne d'Ali Baba et ses quarantes voleurs mais la taverne de Padre Rosa et ses quarante desserts!!!
Nous les avons dénombrés et le compte y était car il fallait également ajouter les plateaux de fruits aussi divers que tropicaux offerts à notre convoitise dans l'autre salle...sans oublier les dizaines de plats régionaux dont un succulent rôti de sanglier (javali) jdont on pouvait se tailler de larges tranches...


mardi 24 juin 2008

Petit déjeuner


Le vieux plat, hérité d'une grand'mère, (motif "La mésange") de la faïencerie de Longwy, rescapé de tous nos déménage-ments, s'est coloré ce matin des fruits de notre petit déjeuner...

mardi 17 juin 2008

Vernissage ce soir au Musée d'Art de Goiânia d'une exposition collective.

Un sculpteur, Gilvan Cabral


Un naîf, Dilvan Borges

Une amie, Alessandra Teles

Ils étaient trop mignons...
La méridienne, la sieste, le farniente, la décontraction, quoi !

jeudi 12 juin 2008


Petite représentation sympathique lundi dernier organisée par l’Alliance Française de Goiânia. Parmi les spectateurs, au moins une dizaine de Français, ce qui mérite d’être signalé car nous nous comptons à Goiânia sur les doigts des deux mains !!! Au programme, un jeune conteur de 19 ans (acteur de théâtre également) Sidoine Biagui. Nous avons ainsi écouté l’histoire de Mariama, la belle jeune fille qui voulait épouser un homme sans cicatrices, celle du voleur d’âne, de Monsieur Chance, des deux S.D.F., etc…Avant de repartir, nous avons échangé quelques mots avec l’artiste sénégalais qui nous a dit être de Ziguinchor, en Casamance.

Rubrique "Souvenirs, souvenirs.."

Ziguinchor ! Sur la rive gauche du fleuve Casamance. Une de nos destinations favorites durant les longues années où nous avons séjourné à Bissau, dans le pays voisin. C’est là où nous venions nous ressourcer après de longs mois de strict minimum au niveau nourriture, de semaines sans électricité ou quelques heures de temps à autre… A peine 200 km séparaient Bissau de Ziguinchor. Mais quel parcours du combattant : 60 Km de routes défoncées par les dernières pluies, traversée par « jangada » (bac) le fleuve Farim (1)...

Le Rio Farim dans le nord de la Guinée-Bissau

...ensuite une trentaine de km d’une piste où on s’enlisait dans le sable en saison sèche, où on devait franchir des trous d’eau dont on ne savait jamais la profondeur après les pluies, passage de la douane bissau-guinéenne, puis de la douane sénégalaise (parfois assez compliqué selon le douanier de service !!) et enfin arrivée à Tanaf où une belle route nous conduisait à Ziguinchor, à l’hôtel Aubert. Les patrons, un couple de Français ayant passé quasiment toute leur vie au Sénégal, nous accueillaient chaleureusement, une chambre était toujours disponible pour ceux de Bissau, et quelle que soit l’heure où on arrivait, un bon repas nous était préparé…

(1) qui ne rendit jamais le corps de la courageuse Titina Sila, Héroïne Nationale de Guinée-Bissau, tuée dans une embuscade durant la Lutte d’Indépendance.

Le fleuve Casamance à Ziguinchor, dans le sud du Sénégal.

mardi 10 juin 2008

< Je vais finir par croire que Goiânia est l'Eldorado (tant cherché jadis par les "conquistadores") des écrivains et poètes.Ce soir, séance de lancement et de dédicaces de 4 ouvrages financés par la Municipalité.Mon époux ayant traduit certains poèmes de ces trois dames, il était tout désigné pour assister à l'évènement. Il est donc courageusement parti en me laissant à la garde de Chat-Charlie... Nous avons donc 4 livres de plus, dédicacés (à nos deux noms!)...

lundi 9 juin 2008

Non, ce n'est pas l'entrée d'un night-club mais celle du Musée d'Art de Goiânia.
Le "Bosque Buritis" à l'intérieur duquel se trouve le Musée vient d'être réhabilité et le Musée en a profité pour changer de look...

vendredi 6 juin 2008

Samedi dernier, concert-débat à l’invitation du compositeur et interprète brésilien Otavio Henrique SOARES BRANDĀO qui nous a rendu visite à la maison il y a quelques semaines avec son épouse, Ibis.
Ayant vécu à Paris, ce pianiste virtuose fut l’admirateur et l’ami de Pierre ,SHAEFFER ingénieur, chercheur et compositeur, le père de la musique concrète et le créateur, au sein de la Radio française dans les années cinquante, d’un groupe de recherche musicale (GRM), l’ancêtre en quelque sorte de l’Institut National Audiovisuel (INA)
SOARES BRANDĀO est un musicien reconnu en France, lauréat en 2007 du Prix d’Honneur de QWARTZ, concours annuel organisé à Paris pour récompenser les artistes, graphistes et manifestations électroniques et de musique nouvelle
(électro-acoustiques, notamment).
Mais l’adage continue à être valable : nul n’est prophète en son pays…
Installé maintenant à Goiânia, dont son épouse, sociologue, est originaire, le musicien souffre de l’indifférence de la société de cette ville et des autorités culturelles à l’ égard de son talent et de sa méthode personnelle pour apprendre le piano. Le public de Goiânia, resté très « Lettre à Elise » n’est pas encore prêt.
J’espère que l’enthousiasme des jeunes gens ayant assisté à son concert-débat lui aura mis un peu de baume au cœur, ainsi qu’à Ibis dont le soutien et le dévouement sont sans faille.

samedi dernier durant le concert-débat
en concert à Paris

jeudi 5 juin 2008

"Délices de Paris", que nous appelons entre initiés, c'est-à-dire entre gourmands, la pâtisserie française (en fait c'est Madame, Brésilienne, qui officie dans le laboratoire dont s'échappent de délicieuses odeurs), propose ceci pour le "Dia dos Namorados" :
Perplexe sur ce "Jour des amoureux" annoncé à grand renfort de publicités, j'ai eu l'explication chez la coiffeuse ce matin : Saint Valentin n'est pas à l'honneur au Brésil, et il est remplacé par Saint-Antoine, dont la fête tombe le 12 juin. Tout est chamboulé!! je me rappelle ma pieuse grand'mère qui invoquait naïvement Saint-Antoine quand elle avait égaré quelque chose... Peut-être prie-t'on ici le 12 juin pour les amours perdues....
Partie guillerette ce matin chez la coiffeuse, ma bonne humeur s'est vite altérée en lisant les "unes" des deux quotidiens de la ville.
Pour le premier, "O Popular", la situation était grave :(Au-dessus de la moyenne nationale, l'Etat de Goias serait en 6ème position quant aux accidents mortels de la circulation)

Pour le second quotidien, "Diario da Manha", la situation ne s'arrangeait pas du tout .
Non seulement Goiâs passait de la 6ème à la 3ème position pour les accidents mortels de la route, mais dépassait la moyenne nationale dans le nombre d'homicides et d'assassinats...
Certes, durant nos trois années de résidence dans ce pays, nous avons appris beaucoup de choses, notamment que nos amis brésiliens ne font pas toujours bon ménage avec les chiffres et les statistiques (voir ci-dessus, la preuve par 2!!!), mais quand même...

mercredi 4 juin 2008


vendredi, à 20 heures, invitation au lancement d’un livre, « Chuva de poesias, cores e Notas no Brasil Central » (1) de Sônia Fereira, sous le patronage du Secrétariat de la Culture de la ville. Grande réception autour de la piscine de Bariani Ortêncio écrivain, personnalité culturelle éminente et sympathique de la ville, qui possède une des rares maisons d’habitation de la Praça Civica, réservée à tous les bâtiments officiels. Conversations, exclamations des amis qui se retrouvaient, chanteur qui s’obstinait à surmonter le bruit de fonds par le truchement d’une sono mal réglée. A 9 h 30 la cérémonie officielle n’avait pas encore commencé et on a filé lâchement, le livre sous le bras, avant les hymnes (national et de la ville) les discours officiel et la lecture de poèmes annoncés au programme. Tant pis pour le « momento culinário » prévu également (en fin de programme !!)
Notre défection n’aura pas de suites fâcheuses : Sônia nous a appelés ce matin et j’ai cru comprendre que nous étions pardonnés !!!!

(1) Pluie de poésies, de couleurs et de notes (c’est à dire poètes, peintres et musiciens) du centre du Brésil : District Fédéral de Brasilia, Etats du Mato Grosso du Nord, du Mato-Grosso du Sud et de Goiás.

lundi 2 juin 2008

Blanche-Neige forever!!!!


Photo prise à travers les grilles (blanches) d'une maison (blanche) ceinte d'une bordure de cailloux (blancs)sur lesquels sont disposés des dizaines de figurines soigneusement mises en scène.

dimanche 1 juin 2008

11 H. Préparation du repas.
Le menu retenu : tranches de filet de port à la sauce aigre-douce.
La recette prévoit du miel d’acacia. et du vinaigre de vin..
J’attrape les ingrédients à ma disposition.
Et voilà la recette adaptée à la brésilienne : filet de porc au miel de sucupira (1) et au vinaigre de riz. Pourquoi faire simple quand on peut faire exotique !!!



13 H. C’était très bon. Je n’ose employer le terme « savoureux ». Il faut rester simple dans l’appréciation de ses propres réalisations….

(1) Arbre du centre du Brésil. Plus communément appelé ici « sucupira preto », et également « cutiaba », « macariba » ou « Supupira ». J’a en outre relevé plus de vingt appellations différentes selon les régions du Brésil, sans oublier celle de « cœur dehors » pour la Guyane Française. On est en droit de se demander comment les dames abeilles s’y retrouvent !!!
Fleurs de sucupira. Aquarelle de Evandra Rocha tirée de l'ouvrage "Jardim da Vida"