mercredi 30 juillet 2008

Alessandra et Pierre dans les tournesols!!!




Aujourd’hui se termine à l’espace de l’Auberge de Gauran à Lectoure, petite ville historique du sud-ouest de la France, les expositions de deux artistes brésiliens

Alessandra et Pierre chez nous en avril dernier pour la préparation de l'exposition.

La première, Alessandra Teles, de Goiânia, se penche sur les signes et les symboles à l’aide desquels communiquaient les Anciens, ces Amérindiens qui vivaient sur cette terre avant l’arrivée des envahisseurs. Un poétique regard sur un monde à jamais disparu.


Pierre de Freitas, demeure à Palmas, capitale de l’Etat voisin du Tocantins. Lui est résolument de notre époque. Ses signes et ses images, selon ses propres termes, se nourrissent des rituels quotidiens propres à l’homme moderne.


Merci à Marylène et à Dominique d’avoir mis à la disposition de nos amis brésiliens leurs locaux et de l’accueil chaleureux qu’ils leur ont réservé.

lundi 28 juillet 2008


PX Silveira , galeriste, animateur et concepteur de projets culturels à Goiânia et à Sâo Paulo, eut l’idée de faire peindre par des artistes confirmés et des peintres en herbe les ponts enjambant la voie rapide traversant la ville. Il a bataillé plus d’une année pour faire accepter et financer son projet par la municipalité.

Samedin matin l’opération débutait par un mur longeant une bretelle d'accès à cette voie rapide. Grand branle-bas : voitures de police réduisant la circulation, camions de la municipalité distribuant échelles et pots de peinture, distribution de gants aux intervenants photographes et télévision locale etc… Les premiers au rendez-vous étaient les enfants, les artistes confirmés devant arriver plus tard. En ce qui nous concerne, nous avons lever le camp vers 10 H 30, échappant ainsi au soleil qui commençait à taper dur… et aux discours car les autorités de la ville, Maire en tête, étaient attendues pour l’inauguration officielle…

(tout le monde l'appelle PX, prononcer « Péchiche »)

mercredi 23 juillet 2008

Brasilia, aujourd'hui



1) Il attend le printemps
2) et 5) L'ipé rose devant l'Alliance Française
3) Une des boulangeries-pâtisseries de Brasilia (déjeuner à midi sur sa terrasse)
4) Dans le jardin de l'Alliance Française

mardi 22 juillet 2008


Charlie-chat récupère après ses émotions nocturnes…

Nous avons été réveillés ce matin par des feulements dans la ramure du jardin : Charlie défendait son territoire contre un envahisseur potentiel.
Comme nous, l’animal oublie vite. Le petit misérable sans toit ni maîtres que nous avons recueilli a découvert très vite l’instinct et les bienfaits de la propriété!!
Stéphane Grappelli (1908/1997) et Baden Powell (1937/2000)

Petite nostalgie aujourd’hui en écoutant ce disque enregistré à Paris en 1974 : la rencontre musicale historique entre Stéphane Grappelli et Baden Powell, entre le virtuose violoniste français de jazz et le génial guitariste brésilien.
1974 fut d’ailleurs l’année où le musicien brésilien se produisit à Paris : engagé pour deux semaines à l’Olympia il y jouera à guichets fermés pendant 5 semaines.
Roberto Baden Powell de Aquino, (affublé de ces prénoms par le papa Aquino fervent admirateur du créateur du scoutisme), né dans l’état de Rio de Janeiro, commence à jouer de la guitare à l’âge de 7 ans, encouragé par son père, musicien. A 14 ans il entre au conservatoire de Rio, à 20 ans, il est déjà reconnu comme compositeur. C’est alors la pleine époque de la naissance de la bossa nova. Son talent a été de faire le pont entre la musique brésilienne (samba et bossa nova), le jazz et même la musique classique. Il est considéré comme l’un des plus grands guitaristes du XXème siècle.
Après des tournées triomphales dans le monde entier, il doit un peu lever le pied pour des raisons de santé au milieu de la décade 70. Après plusieurs années de séjour en France, en Allemagne (à Baden Baden, cela vire à l’obsession dans la famille !), il revient s’installer à Rio en 1989 où il décède en 2000, l'année de la parution de son dernier album "Lembranças" (souvenirs), trois ans après Stéphane Grappelli.

samedi 19 juillet 2008

"Etre "Goiâno" c'est savoir fonder des villes"
José Mendonça Teles, Crônicas de Goiânia"
Le centre de Goiânia le jour...

...et la nuit

mercredi 16 juillet 2008

Cette paisible tortue pré-historique, communément appelée ici
« jabuti » se différencie des tortues de mer et d’au douce par le fait qu’elle se cantonne uniquement sur le plancher des vaches !!! L’eau, elle n’aime que la boire… Sa longévité est de 70 à 80 ans, mais certaines peuvent atteindre le siècle. Celles-ci, appartenant à l’une des deux espèces brésiliennes, sont des « jabuti-pirangas » et gîtent sur la petite pelouse au fond du jardin d’une famille amie. Elles partagent leurs loisirs entre bains de soleil, siestes à l’ombre et dégustation de larges tranches de pastèque, melon ou papayes. La plus grande mesure environ 40 cm. Pas d’espoir de voir un jour naître un « jabutizinho », car elles sont du même sexe (je ne me rappelle plus lequel !)
En français, on l’appelle la tortue charbonnière à patte rouge. Pour ce qui est d’aller au charbon, le jabuti peut développer une vitesse de pointe (!) de 300 m/heure. Insuffisant pour arriver à l’heure devant la pointeuse et échapper à tout prédateur : mieux vaut entrer dans son habitacle !!!
La quarantaine d’espèces de jabuti recensées ont leurs admirateurs dans le monde entier. Ainsi, une association anglaise créée il y a une quinzaine d’année « Tortoise Trust International » compte environ 4.000 adhérents dans 30 pays.
(Photos : C. ROSSI)

samedi 12 juillet 2008


J'ai trouvé ces violettes africaines aux tons délicats ce matin dans une grande surface.
De son vrai nom Saintpaulia cette plante a été découverte en Afrique par le Baron Walter von Saint Paul à la fin du 19ème siècle et n'a vraiment rien à voir avec nos minuscules violettes, de Toulouse, par exemple : elles ne sont pas de la même famille...
Quant aux Brésiliens, ils ont contourné le problème : l'étiquette portait "violette spéciale"!!!

mercredi 9 juillet 2008

Des compatriotes « à la une » dans l’Etat de Goiás

Je me défends d’être « cocorico » … Mais il me plaît quand même que des Français se risquent à mettre les pieds et montrer leurs talents dans notre région d’adoption.

Cinéma

10/15 juin : 10ème Festival International de Cinéma et de Vidéo Environnemental « FICA » à Goiás Velho.
Prix spécial du jury : « Red Velvet » de Frédérique LENGAIGNE et Klaus REISINGER
Grand prix du Festival : « Jaglavak, le prince des insectes » de Jérôme RAYNAUD
Meilleur court-métrage : « Zone of initial dilution » de Antoine BOUTET

Musique :
2 juillet - Grande soirée au « Fiction Club » de Goiânia. Aux commandes, le DJ français Olivier GIACOMOTTO, producteur et patron du label « Definitive Recording »
Peinture3 juillet – Vernissage au Musée d’Art de Goiânia : la Française Christiane ROSSI et le Brésilien Waldomiro de DEUS se partageaient les deux salles du Musée.Extrait du "Diario da Manha" du 3 juillet

Des compatriotes "à la une" (suite)

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Vernissage, le 3 juillet dernier, au Musée d’Art de Goiânia, des peintres Christiane ROSSI et Waldomiro de DEUS.
Christiane, nous l’avons connue, au début des années 70, lors d’une autre étape de notre vie : quand nous avions une galerie dans le vieil Antibes. Pratiquement chaque année, débarquaient les Lyonnais : elle, ses parents (avec leur chienne braque !) son compagnon de vie, J.J. Bertin (derrière sa barbe) et leur cocker noir Titane. C’étaient des joyeux moments. Et ne négligeons pas le fait que les collectionneurs qu’ils étaient (sauf les chiens qui étaient plutôt attirés par les os) trouvaient parfois leur bonheur chez les galeristes que nous étions à l’époque…
Nous avons eu grand plaisir à nous retrouver après tant d’années avec Christiane (que les Brésiliens appelèrent d’emblée Christiani car ils ne peuvent s’empêcher de terminer tous leurs mots par « i » !!), à l’aider à organiser cette exposition que beaucoup ont apprécié, à commencer par nous.
Christiane, Heloïsa et Waldomiro

Notre amie peintre continue à travailler dans la publicité et dirige également la publication d’un journal bimestriel, « Le Sarkophage » (comprenne qui pourra…) dans lequel philosophes, historiens, politologues, hommes politiques, professeurs et autres économistes de haut niveau ne se privent pas de fustiger la politique française actuelle.
Elle a regagné hier la région du Beaujolais où elle demeure, enchantée par la gentillesse ambiante et par l’accueil que nos amis brésiliens et les autorités culturelles de la ville lui ont réservé.
Quant à nous, la maison nous paraît un peu vide…..

mardi 8 juillet 2008

Concurrence déloyale...





Un des petits lacs du Bosque do Buritis a été récemment doté d'un jet d'eau du plus heureux effet. Comme à Genève quoi!! Evidemment, le lac est plus petit, le jet d'eau moins haut mais le pays est nettement plus grand (environ 200 fois!!!) Ceci compense cela....

Repéré ce dessert au restaurant "Lancaster". Bien que ce soit une des meilleures adresses de la ville, aucun de nous n'a oser s'y risquer!!! (photo C.Rossi)