vendredi 29 janvier 2010

Eva


Je viens de recevoir cette photogra-
phie.
Elle s’appelle Eva.
Quel sera le destin de ce bout de chou de 9 mois ?
Son père, Jean-Pierre, est le directeur du Palais des Glaces, rue du Faubourg du Temple, sa mère, Delphine, naturellement, est nourrie quotidiennement de théâtre, son oncle, Jean-Marie, est l’un des plus fameux humoristes français, sa grand mère, Tanagra, est une des meilleures peintres que nous connaissons, et son grand père, Jean, qui nous a abandonnés il y a quelques années, était artiste dans l’âme, créatif, fabuleusement habile de ses mains : un touche-à-tout de génie.

Donc Eva a pas mal d’atouts dans sa besace culturelle !

La famille-théâtre d’Eva, nous ne connaissons que par oui-dire.

Par contre, notre amitié pour ses grands-parents maternels, Jean et Tana remonte à presque 40 ans. Avec eux et sa maman Delphine – que nous avons pratiquement vu naître lorsque nous habitions tous à Antibes – nous avons partagé l’aventure africaine. En effet, ils sont restés 5 ans en Guinée-Bissau où Jean avait été chargé de remettre en route la petite usine de céramique abandonnée depuis l’Indépendance du pays. Ce que, naturellement, il avait mené à bien...…

.

jeudi 28 janvier 2010

clin d'oeil à Prévert


La feuille morte se ramasse à la main
Les souvenirs et les fleurs d'ipé aussi...


(petit arrangement. Je suis sûre que Prévert ne m'en voudra pas!)

mardi 26 janvier 2010

C'est la faute à Voltaire..

La petite pensée désobligeante du jour.... qui ne date d'hier, car elle est attribuée à Voltaire :

Si vous voyez un banquier suisse sauter d'une fnêtre, sautez derrière lui, il y a sûrement de l'argent à gagner".

Reprise dans le N° 269 de "Oeil de Fennec", 23230 La Celle sous Gouzon, "publié sans le soutien du Ministère de l'Aculture"

lundi 25 janvier 2010

A l'école!

Les vacances sont finies. Aujourd'hui c'est la rentrée des classes pour le primaire.
A Goiânia, 135.000 gamins vont rallier les 331 écoles de la capitale.
Cela me rappelle une petite blague lue récemment dans un journal.
Un petit garçon, revenant de son premier jour d'école, déclare à ses parents perplexes : je ne retournerai pas "là-bas". Et d'exposer ses arguments imparables : je sais pas lire, je sais pas écrire, on me permet même pas de parler. Alors!


Mais ce n'est pas la rentrée qui fait la UNE du quotidien que je viens de consulter mais le divorce JOLIE/PITT. Six bambins de l'ex-couple multimillionnaire contre 135.000 petits Brésiliens, la lutte était inégale!!

dimanche 24 janvier 2010

A table !


Un bouquet de romarin ! Pas de quoi s’extasier… Mais ici, c’est la bonne surprise. La plupart des herbes aromatiques sont en effet séchées et conditionnées en sachets ou en bocaux. De retour à la maison, j’ai utilisé une partie de ma trouvaille pour mettre à rissoler mon méli-mélo de poivrons multicolores.

Comme c’était une journée faste au niveau culinaire, j’ai également découvert une botte d’asperges d’un beau vert tendre légèrement teinté de violet. Ce n’est pas non plus à Goiânia un légume très répandu…

Mes petits commentaires doivent vous paraître un peu naïfs ! Mais peut-être penserez-vous à votre amie lointaine quand votre regard accrochera désormais un brin de romarin et une botte d’asperges…

mercredi 20 janvier 2010

Casa


Notre terrasse photographiée ce soir. Les piliers de soutènement - dont l'un s'élargit pour former le four pour les grillades - (1) et le mur sont en pierres volcaniques de la région.

(1) que nous n'utilisons jamais mais qui sert de couchette à Charlie durant la nuit!

mardi 19 janvier 2010

de Lausanne...

- Est-il plus facile de descendre au fond des choses que d’en remonter ?
- Longtemps, longtemps c’est dans l’âme des poètes que Charles traînait.
- J’ai connu un Cyclope louche
- Un bel espoir : il est rare qu’on meurt dans les cimetières
- Exemple de limite culturelle : les cannibales n’ont pas de cimetière
- J’habite à côté de chez moi
- Les mélomanes sourds préfèrent Beethoven et les aveugles Ray Charles
- Je suis pour la peine de mort, c’est un excellent moyen de prévenir l’Alzheimer
- Parfois, le Calviniste est chauve


Jean-Paul Gavard-Perret, extraits (revue suisse Axolotl, novembre 2009)

Dans ce numéro sont également parus des poèmes, traduits par Yvan, d'Elisabeth CALDEIRA BRITO, Gabriel NASCENTE et Pedro TIERRA, que nous connaissons bien tous trois.

samedi 16 janvier 2010

IN MEMORIAM

De toutes les images qui passent en boucle sur le drame de Fort au Prince, je garderai celle d’un petit enfant, deux ans peut-être, tout rond, tout dodu, reposant sur un monceau de cadavres. S’il existait vraiment une entité supérieure capable de créer ce bel enfant, elle n’aurait vraiment pas dû permettre qu’il mourût et que son petit corps fût jeté au sommet de cette macabre pyramide, exposé aux yeux des millions de voyeurs que nous sommes devenus à cause de l’information à n’importe quel prix. Même celui de la dignité humaine……

LA MALLE SECRETE


LECTOURE
(Gers)

A gauche,
Emplace-
ment de
"La Malle"

A droite,
Notre ancienne
résidence

Lorsque nos amis Françoise et Xavier se rendirent acquéreurs, en 1985, d’une ancienne tour de défense protégeant jadis la cité de Lectoure, une dizaine de pièces, la plupart sous 4,20 de plafond, la grande aventure commença pour eux. D’abord la restauration des lieux qui prit des années. Ils demeuraient et travaillaient à Paris et les fins de semaine étaient plus du genre poussiéreux que gastronomique ! Ils n’eurent guère le temps de se consacrer au mystère : celui que recelait la vieille malle dormant dans un coin de l’une des caves…


Les lieux étant enfin à leur goût, (1) commença alors le tri du millier de documents gisant pêle-mêle dans les entrailles de la fameuse malle. De ce fatras resurgirent 3 siècles ½ de l’histoire d’une famille noble de la région dont la dernière descendante, Constance Dumaine de Saint-Lanne s’est éteinte en 1887. C’est non seulement la saga d’une famille mais également celle de tous les évènements ayant secoué, notamment, la Gascogne, de la Guerre de 30 ans à la Révolution.

Au terme de ses recherches, Françoise vient de publier un livre,

« Les secrets de la malle »

Désolée Françoise, je ne pourrai être ce soir à la signature de ton livre, pas plus qu’au pot de l’amitié qui s’ensuivra « sur les lieux où furent découverts la Malle et ses Secrets ». J’espère que beaucoup d’autres en profiteront… Et puis, je prends juste le temps de faire ce petit blog, avant de me replonger dans ton livre que j’ai reçu hier !


(1) Entretemps, nous nous étions installés à Lectoure

jeudi 14 janvier 2010

Lettre ouverte à...

Nous avons un chat noir connu comme le loup blanc !

Bien sûr, nous ne manquons jamais de lui faire de la publicité, de flatter son ego en lui disant chaque jour qu’il est le plus beau et le plus intelligent, ce qui paraît lui donner beaucoup de satisfaction !
Néanmoins, quelle ne fut pas notre surprise en ouvrant ce matin la revue belge de poésie « INEDIT nouveau » de trouver une

« Lettre ouverte à Charlie chat »
Le destinataire de cette lettre se livrant présentement à son occupation favorite, la sieste, je me charge donc de vous livrer le début et la fin du message.



Nous avions envoyé à l’éditeur de la revue, Paul Van Melle et à son épouse Jacqueline, les articles de ce blog réunis dans un livre, pour la période 2007 et 2008.

Merci Paul d'avoir trouvé cette manière originale de commenter si gentiment mes petits écrits.

Et très bonne année 2010 pour vous deux.

lundi 11 janvier 2010

Chats-amis

"Romy"

Les chats de mes amis sont mes copains..



Gregorio et "Destino"

samedi 9 janvier 2010

Notre ami Humberto

En rangeant des livres il y a quelques jours, un marque-page oublié est tombé sur le sol. Il reproduit un court et très beau texte de notre ami maya-quiché Humberto Ak'abal :

Je suis seulement venu
parcourir le chemin
qui m'a été dévolu

sans déranger
personne

chacun a son
temps
je suis en train d'utiliser
le mien


Humberto photographié par Yvan à Guatemala-ciudad (1994)

jeudi 7 janvier 2010

"Verdurâo"

Sans doute encouragé par la déconfiture (à ce jour inexpliquée) du super-
marché du coin, notre fournisseur de fruits et légumes s'est requinqué : transformation en magasin du local auparavant ouvert à tous les vents et peintures rutilantes. Dans la foulée, la camionnette a été également rajeunie!!


C'est Buggs Bunny qui est content d'avoir une carotte toute fraîche!!


Le « Verdurâo » étant sur le chemin que nous empruntons le dimanche pour aller déjeuner avec notre ami Ruy, nous avons pris l’habitude, en passant, de faire notre réassortiment pour la semaine. Le tout nous est livré le lundi matin entre 8 heures et 9 heures…

lundi 4 janvier 2010

Souvenirs, souvenirs...

Sur la place proche de notre domicile, nous avons notre fournisseur de boissons. Vous savez, celles qu’il est interdit maintenant même de nommer : rouges, blanches ou rosées !

Parti ce matin renouveler le stock de cet apport indispensable, pour nous, à un repas digne de ce nom, l’époux m’a raconté à son retour qu’il s’est entretenu en espagnol avec l’un des jeunes employés brésiliens de la boutique, lequel parle l’espagnol avec l’accent argentin … qu’il a appris à Amsterdam : il y a travaillé pendant six ans et son patron était argentin !

Cela m’a rappelé le fait suivant : dans les années 80, l’Union Soviétique attribuait des bourses à des étudiants des pays amis, dont faisait partie la Guinée-Bissau où nous résidions. Les boursiers étaient tous casés à l’Université Patrice Lumumba à Moscou (1). Pour supporter l'exil et les rigueurs des hivers moscovites et aussi pour se préserver de l’hostilité de certains habitants (eh oui, le racisme est, hélas, universel), les étudiants étrangers se regroupaient par bandes et par affinités. C’est ainsi que les jeunes bissau-guinées rentraient au pays sans savoir un traite mot de la langue de Tolstoï, mais en parlant couramment le français ou l’espagnol !

(1) Les Africains ne s’y trompaient pas : ils l'avaient baptisée « l’université au rabais »…

samedi 2 janvier 2010

2010

En ce deuxième jour de l'An 2010, je voudrais tout particulièrement remercier les amis et la famille qui, s'étant manifesté à l'occasion de l'entrée dans la seconde decennie de ce siècle, nous ont ainsi confirmé que, malgré l'éloignement, ils pensent toujours à nous :

Adrienne (Brésil, Palmas), André (dit le Barbu !), Anne (dite Nana!), Annemarie et Paul, Carlos (Mexique), Christine et Didier, Christine et Jean, Dominique et André (Sénégal), Elisabeth et Ulf (Suède), Françoise et Xavier, Gérard (Grèce), Gregorio, Jacqueline et Jean-François, Josette et Alex, Jorge C. (Guatemala), Jorge M. (Suède), Julia et Carlos (Argentine), Lucrecia et Luis-Albert (Chili), Luz et Federico (Argentine), Maria Clara (Brésil, Porto Alegre), Marijo et Jacky, Marta (Argentine), Marta et Nicolas (Espagne), Mary, Monique, Morelia et Yvan, Nany et Gérard, Nathalie et Christian, Pierre (Brésil, Palmas), Suzanne, Susana et René (Argentine). Sans oublier nos amis de Goiânia qui, eux, ont pu nous souhaiter de vive-voix tout le bonheur possible...

Bien sûr, je me garderai bien de confondre "listing" et "amitié"! A tous les autres qui comptent pour nous, nous adressons notre affection et nos meilleurs voeux