mercredi 30 juin 2010

Lever


Photographie prise ce matin depuis la chambre d'amis. Avis aux amateurs!!

Charlie et son vétérinaire

Appel téléphonique ce matin du Dr. Rosenval Alves de Sá. En fait, la communication était plutôt destinée à Charlie : c'était son vétérinaire! Ce praticien affable venait s’enquérir de son état.
En effet, notre matou ayant eu à la fin de la semaine dernière un problème de santé, j’ai dû l’emmener (contre son gré car il n’était guère rassuré !) en consultation. Le patient ayant eu besoin de deux injections, le vétérinaire s’est courtoisement déplacé samedi soir, à 19 heures, pour effectuer la seconde partie du traitement.

Charlie a recouvré son entrain habituel et j’ai donc pu rassurer le gentil Docteur Alves de Sá…

samedi 26 juin 2010

La vie m'aura servi de leçon. Je ne recommencerai pas. (Frédéric Dard)

Si le 6 juin est l’anniversaire du débarquement des Alliés sur les côtes normandes, c’est également le jour où Frédéric Dard, alias le Commissaire San Antonio, embarquait pour le voyage le plus long. Il y a tout juste 10 ans.
Sur les 288 livres qu’il a écrits, il ne m’en manque que 4 ou 5 … et je les ai tous relus depuis mon installation à Goiânia. Toujours avec la même jubilation.

Voici quelques unes de ses réflexions, plutôt lapidaires.

C'est au moment de payer ses impôts qu'on s'aperçoit qu'on n'a pas les moyens de s'offrir l'argent que l'on gagne.

Entendre des voix célestes, ce n'est pas catholique.

Etre est plus indispensable qu'avoir. Le rêve, c'est d'avoir de quoi être.

Il est préférable d'avoir de très gros défauts que de toutes petites qualités.

J'aurais fait rimer des mots qui ne riment pas à grand-chose... Les vieilles dames m'auraient appelé «maître» et les jeunes gens «vieux con» ; bref, j'aurais été quelqu'un.

L'ambition éloigne l'homme de lui-même : il se quitte pour arriver.

La plupart des gens que je fréquente gagnent à être méconnus.

Un politicien ne peut faire carrière sans mémoire, car il doit se souvenir de toutes les promesses qu'il lui faut oublier.

La seule chose qui m'ennuie dans la mort, c'est d'être absent.


Le premier livre de ma collection,
que j'ai acheté à sa parution, en 1953.

jeudi 24 juin 2010

Guitare

En mars dernier a eu lieu, en présence des autorités de la ville, une cérémonie au cours de laquelle a été inauguré un ouvrage destiné à commémorer les 77 ans de la ville de Goiânia.


Après pas mal d’atermoiements (un autre endroit avait été retenu mais les riverains n’étaient pas d’accord !), une place a enfin été choisie, baptisée pour l’occasion « Place de l’Inspiration », et une guitare géante dressée. Elle est l’œuvre de notre ami G. Fogaça.
Une commission avait élu 77 personnalités de la ville, choisies dans les secteurs les plus variés : artistes plastiques, écrivains, architectes, acteurs, chanteurs, cinéastes, et d’autres moins…culturels, médecins, avocats, pontes de l’industrie pharmaceutique (tributs aux sponsors!) et un joueur de football…. Cinq stèles (cela a un petit côté funéraire en diable!) ont été installées autour de la sculpture, sur lesquelles ont été apposées les empreintes des mains des heureux élus. Pour faire bonne mesure, ont été ajoutées in situ celles des trois édiles ayant présidé à l’inauguration des lieux.

Bien que conviés à cette solennité, nous avons jugé l’heure trop matinale (7 heures !) et avons préféré aller voir tranquillement la guitare fogacienne quelques jours plus tard. Je dois avouer que le choix de l’endroit n’est pas très heureux. La petite place se trouve à l’intersection de grandes avenues sillonnées par des cohortes de véhicules et, malgré les feux tricolores, il m’a été très difficile d’y accéder pour prendre mes photos…

mardi 22 juin 2010

Carrelages

En effectuant les achats relatifs aux travaux que nous prévoyons pour carreler un muret du jardin d’entrée, nous avons été surpris par le coût des carreaux en émail type azulejos : 7 reais (3 euros, 20) l’unité de 10cm x 10. Nous nous sommes donc contentés de céramiques plus abordables


De retour à la maison, l’époux me fait remarquer le luxe de ma salle de bains, qu’il a toujours comparée à un patio andalou ! Elle est en effet décorée de carreaux émaillés et beaucoup plus beaux que ceux qu’on nous a proposés.

Je l’aimais déjà beaucoup, la trouvant lumineuse et agréable, mais depuis quelques jours, mon plaisir est doublé d’une certaine considération, compte tenu de ses 270 carreaux bleus
!

dimanche 20 juin 2010

Montgolfière

La semaine dernière, un ballon dirigeable a survolé notre quartier : publicité d'un candidat à la députation lors des élections d’octobre prochain.

Au moins, c’est écologique, élégant et plus reposant que les voitures, équipées de haut-parleurs glapissant des messages confus, qui ne vont pas tarder à parcourir les rues de la ville….

vendredi 18 juin 2010

Charlie-chat-super-star!

Charlie-chat est quelque peu perturbé, voire agacé, par le remue-ménage et le bruit occasionnés par les travaux effectués cette semaine.

Il n’a quand même pu s’empêcher, comme les stars de cinéma devant le Théâtre Chinois de Hollywood Boulevard, d’aller apposer ses empreintes sur le ciment fraîchement coulé !


Ensuite, il est allé se réfugier au premier étage, dans la chambre d’amis, d’où il n’est sorti qu’une fois les intrus partis !

mercredi 16 juin 2010

Un dimanche à la campagne (suite)

2 - Les Dames du Lac

Nous allons ensuite rendre visite à deux amies de Henrique qui viennent d’emménager à 200 mètres, là où précisément s’arrête la route goudronnée. Grand terrain également sur lequel ces dames (la mère et la fille, déjà d’un certain âge), ont fait bâtir une modeste maison avec une très grande terrasse couverte. A l’arrière de la maison, on nous montre un « lago » que j’appellerais plutôt un grand étang (Aïe ! les moustiques en saison des pluies !). Nous sommes accueillis avec gentillesse. Le café est prêt et les « biscoitos » et « pâos de queso » (dont se gavent à longueur de journée les « goianos »), sortent du four.

Cette terrasse est une véritable arche de Noë : deux petits chiens, un basset couleur sable, très aimable, un corniaud rébarbatif, une chatte aux yeux bleus qui s’est désolidarisée, pour venir se faire caresser, de ses trois minuscules chatons qui cabriolent au pied d’un arbre, un gros chat siamois, lequel, me dit-on s’appelle Gordo, trois perroquets installés confortablement dans une cage spacieuse, presque une volière, dont l’un imite malicieusement le rire de la plus jeune des dames,

Rosa, son époux Seu (abréviation en brésilien de Monsieur) et leur rejeton (dont je n'ai pas retenu le nom!)

et un chiot de quelques semaines qui traîne sur toute la terrasse une havaiana que lui a abandonnée sa propriétaire lasse de se faire mordiller les doigts de pied !!
N’oublions pas non plus une ou deux poules qui picorent dans le coin, la visite éclair d’un griffon noir mais qui s’est fait honteusement chassé (c’est celui des voisins !) et deux autres chiens enfermés dans un grand enclos. On m’explique qu’il s’agit de la mère et du fils (trois fois plus gros qu’elle) que la première s’appelle Tigrâo (le nom d’une célèbre équipe de foot du coin) et l’autre Lambrusco car nos hôtesses sont d’origine italienne !!

Nous sommes repartis après moult salutations et bises, avec un sac garni d’oranges parfumées cueillies le long de la large allée menant au portail.

dimanche 13 juin 2010

Un dimanche à la campagne

1 - Projet d'artistes aux champs

Dimanche dernier, en début d’après-midi, nous avons été tirés brutalement de notre sieste dominicale par un coup de fil : notre ami Henrique, le directeur du Musée Anthropologique de Goiânia venait nous chercher dans 15 minutes. Le motif en était de nous faire les honneurs de la petite propriété (chácara), à une quinzaine de km de la ville, dont il venait de se rendre propriétaire quelques jours auparavant. Nous voilà donc partis pour la campagne !!

Sur ce terrain de 200 m de long sur 34 de large, sont implantées trois constructions en briques, dont deux petites pratiquement habitables, et une troisième, la maison principale, dont le gros œuvre est terminé. Nous avons crapahuté jusqu’au fond du terrain, en friche, mais d’où émergent quelques arbres-cajou ( anacardier), manguiers, orangers, etc…

Le but d’Henrique est de transformer cet endroit en un centre de résidence temporaire plus particulièrement destiné aux artistes plastiques, non seulement brésiliens mais également étrangers. . Il prévoit d’ailleurs, dans le bâtiment principal, une galerie où leurs œuvres seraient exposées.

L’idée est sympathique et nous ne pouvons que l’en féliciter. Nous ne lui avons quand même pas caché le lourd travail qui l’attend pour mettre sur pied un tel projet : terminer les travaux, prospection, intendance… sans oublier l’ego démesuré des artistes ! Nous en savons long sur la question pour avoir vécu durant plusieurs années une expérience similaire dans ce domaine…

samedi 12 juin 2010

Travaux

Vendredi soir
Nous sommes en train de faire exécuter quelques petits travaux, obligation annuelle après chaque saison des pluies. Hier, après une première journée, Edimar, le peintre, a déjà passé deux couches de peinture blanche sur tous les murs extérieurs. Rendez-vous est pris pour ce matin pour une seconde et dernière journée de travail. Le maçon, Marcio doit également venir nous chercher pour effectuer des achats dans une entreprise de construction (réforme du muret longeant le garage).

C’est là où intervient la fantaisie brésilienne :

- Heure prévue d’arrivée de Edimar, 8 heures. J’ai attendu jusqu’à
8 h 50..
- Marcio, quant à lui, doit venir à 9 heures. Heure d’arrivée, 11 h moins le quart…
Bon, nous sommes en fin d’après-midi et tout a fonctionné quand même : la peinture est terminée et les achats sont faits et les matériaux nous seront livrés lundi prochain. Nous n’avons pas demandé à quelle heure !

Autre fantaisie du jour : quand nous avons convenu des travaux à faire avec Marcio, nous lui avons demandé de repeindre les boîtiers des compteurs d’eau et d’électricité installés à l’extérieur. Nous ne lui avons pas précisé, mais dans notre esprit c’était évident, qu’il prévoit, comme précédemment, une peinture assortie au portail d’entrée. Quelle ne fut pas notre surprise, en rentrant de nos achats, de voir les compteurs repeints d’un beau rouge éclatant.. Ce qui est sûr, c’est que les employés chargés de relever les consommations d’au et d’électricité ne risquent pas de les rater !

mercredi 9 juin 2010

Classiques du cinéma français

Ces jours-ci, le « Goiânia ouro », complexe consacré aux spectacles, théâtre, cinéma, cafés culturels, concerts etc.. présente, par l’intermédiaire de l’Ambassade de France à Brasilia et de la Cinémathèque Française, cinq films du cinéma classique français, à savoir :

Les dames du bois de Boulogne, de Robert Bresson (1945)
La belle et la bête, de Jean Cocteau (1946)
Pickpocket de Robert Bresson (1959)
A bout de souffle, de Jean-Luc Godard (1960)
Les parapluies de Cherbourg, de Jacques Demy (1964).

Bien sûr, cela me fait plaisir que des films français soient présentés à Goiânia.
"Pickpocket" est le seul de ces films que j'ai trouvé en DVD à Goiânia. Au moins pourrai-je le revoir à domicile!

Il y a quand même deux de ces œuvres classées parmi les 20 meilleurs films du cinéma français : « La belle et la bête » et « Les parapluies de Cherbourg », ce dernier ayant gagné la Palme d’Or du Festival de Cannes en 1964.

lundi 7 juin 2010

Chats-amis

Les propriétaires de cette famille féline sont de vieux amis de Guinée-Bissau. En tant qu’ingénieur agronome, Serge a travaillé pour différents organismes internationaux (C.I.C.R., FA.O., C.E.E.), notamment au Cambodge, en Ethiopie, en Angola au Soudan, et à deux reprises en Guinée-Bissau. S’il a remisé ses valises et retrouvé ses vignes natales du Médoc, Fatie, par contre, est tenue de temps en temps de faire les siennes pour retourner dans son pays d’origine, le Maroc…

Quant à leurs chats, devenus médocains de par leur lieu de résidence, leur origine est plus lointaine.. Dans les années 40, aux Etats-Unis, un chaton – un peu snob et un rien prétentieux ! - à poils mi- longs aurait été remarqué dans une portée de siamois. Une nouvelle race a été ainsi homologuée en 1970, que l’on a baptisée
« chat balinais » pour le distinguer de son cousin à poils ras venu du Siam. Pourquoi « balinais » ? Les parrains du matou nouveau venu, mais dont les coussinets des pattounes de ses cousins ont arpenté il y a des millénaires les palais royaux d’Asie, ont estimé qu’il avait la grâce et la gestuelle des danseuses balinaises…


Voici Sushi, la reine-mère (1)comme l'a surnommée Fatie...


...et sa progéniture, Félix Socrate, très nonchalant, et Oscar Erasmus, sur la piste d'un mulot.

(1) qui ne peut renier ses ancêtres avec sa "coquetterie dans l'oeil",
expression employée par le César de Marcel Pagnol : "Elle ne louchait pas, elle avait une coquetterie dans l'oeil", en se référant à un amour de jeunesse.

vendredi 4 juin 2010

C'est la fête!

Dimanche dernier, on fêtait quelque chose – sans doute un anniversaire – chez l’avocat du coin de la rue voisine. Tout l’indiquait : le portail grand ouvert, la décoration sur le trottoir et les affreux petits roquets qui, se prenant pour des chiens, nous enguirlandent hargneusement quand nous passons devant leurs grilles, avaient été escamotés…

Mais on n’a pas osé entrer !!

jeudi 3 juin 2010

Proverbes brésiliens

Le pauvre mange de la viande quand il se mord la langue.

Tant que je cours, mon père à un fils.

L'amour est aveugle. Il faut donc toucher.

mercredi 2 juin 2010

TELEMATIN

mardi 1er juin.Il est 6 h 40. Le petit déjeuner prêt, je regarde Télématin en attendant que l’époux sorte des limbes.
Il est question des anciens mannequins vedettes qui, la quarantaine venue ou approchant, sont en pleine reconversion.. Etaient citées Estelle Lefébure (création de sa propre collection de vêtements), Kate Moss (ligne de sacs), d’autres maigrichonnes de l’Europe de l’Est, avec des noms se terminant en « va » et la Brésilienne Gisèle Bündchen, "qui a créé sa marque de tong".

Ce petit reportage appelle de ma part deux commentaires.

- la belle Gisèle n’a rien d’une retraitée. A 30 ans, elle est revenue sur le devant de la scène, plus triomphante que jamais, après une éclipse due à sa maternité. Elle était d’ailleurs à Paris en avril dernier au Grand Hôtel intercontinental, rue Scribe, pour présenter sa nouvelle ligne de sandales Ipanema.

- Au lieu de regarder télématin, je conseillerais aux amis d’aller plutôt sur mon blog : il y a plus d’un an que j’ai abordé le sujet des sandales de Gisèle Bündchen ! Je ne suis peut-être pas en avance sur mon époque mais sur l’information, si ! …N’en déplaise à ce bavard de Leymergie…

(1) Voici précisément les jolies sandales aux semelles translucides que brandissait fièrement le mannequin brésilien. J'ai acheté celles-ci en février dernier. Encore une longueur d'avance!!!