vendredi 30 décembre 2011

Les trois frontières

Une autre curiosité que l’on peut observer en se rendant à Foz de Iguaçu est le lieu dit « Les trois frontières ».

(photo de la famille Renaud,mes complices lors de cette escapade!)

A cet endroit, situé à 23 km en aval des Cataractes, le rio Iguaçu, à 1.320km de sa source sur le haut plateau brésilien, se jette dans le Rio Paraná. Le confluent forme ainsi la frontière naturelle de trois pays : Paraguay, Argentine et Brésil. Le Rio Paran naît également au Brésil, une partie de son cours formant la frontière sud de l’Etat de Goiás avec celui du Minas Gerais. Successivement frontière entre le Brésil et le Paraguay, l’Argentine et le Paraguay et l’Argentine et l’Uruguay, il termine sont long périple de 4.099 km dans l’estuaire du Rio de la Plata. Ce fleuve majestueux – il peut s’étaler parfois sur deux km de largeur - souvent impétueux, n’a pas usurpé son patronyme : en guarani, Paraná signifie « parent de la mer ». C’est sur le Rio Parana, à une douzaine de km des « Trois Frontières », qu’a été mis en service, en 1982, la centrale hydroélectrique d’Itaïpu (1), qui reste, pour le moment la première au monde en quantité cumulée d’énergie.

(1) « La pierre qui chante », en référence à une petite ile qui se trouvait au milieu du fleuve et qui a été engloutie par le lac du barrage.

Nota. Durant sa jeunesse en Argentine, Yvan se rendit pour la première fois aux Cataractes. Il embarqua à Buenos-Aires sur un vapeur à roues à aubes qui remontait le Rio Paraná jusqu’à Puerto Iguazu. Une petite balade de 1.200 km dans un confort très relatif ! C’était son époque "L’aventure, c’est l’aventure »...

mardi 27 décembre 2011

EXPOSITION (1)

Vernissage à la galerie POTRICH, il y a une douzaine de jours. Pourtant assez proche de notre domicile, il nous faut quand même nous y rendre en taxi. Quelques minutes après notre départ, nous sommes pris sous une violente pluie que les esssuie-glaces de notre conduite intérieure de location ne parviennent pas à maîtriser. Pour comble, les arts plastiques ne sont guère familiers à notre chauffeur : il ignore totalement où diable peut se trouver cette galerie. Nous tournons et tournons sans succès dans le quartier. Excédés, nous lui demandons de nous reconduire à la maison. Malgré la pluie qui continue de sévir, nous trouvons qu’il prend un curieux chemin pour ce faire. Subitement, et apparemment fort satisfait, il arrête son véhicule... devant la galerie !

Les lettres mises dans le bons sens , le titre de l’invitation est « colecionaveis ». Je n’ai pas trouvé ce mot dans le dictionnaire portugais. Après avis d’une autorité compétente, c’est-à-dire après avoir consulté mon amie Chantal, ex-professeur à l’Université, nous avons conclu qu’il fallait employer le néologisme « collectionnables »... Pourquoi pas ?
(à suivre)

dimanche 25 décembre 2011

BONNE JOURNEE...

Le rouge et le vert étant les couleurs traditionnelles de Noël, j’ai choisi ce parterre flamboyant pour vous souhaiter une bonne journée.



En allant visister hier matin une famille amie, j’ai traversé cette petite place, tranquille et superbement bien entretenue.


Les habitants des maisons bordant cette "praça" ont bien de la chance...

vendredi 23 décembre 2011

UN BEL ARBRE

Je viens de recevoir un arbre de Noël un peu particulier : il est composé de nos petits cousins de Mendoza. Enfin une partie, car il y a d'autres arbres! La mère de Luz, la maman de cette belle famille, était la cousine germaine de l'époux.
(composition de Mercedes Ferrando)
Très bonnes fêtes pour eux et pour tous.

lundi 19 décembre 2011

PARQUE DAS AVES


Une des attractions de Foz de Iguaçu est son magnifique Parque das Aves (parc des oiseaux). Dans 17 hectares amenagés à l’orée du Parc de l’Iguaçu, une promenade balisée d’environ 1 km permet de découvrir peu à peu, en pleine forêt primaire, un millier d’oiseaux dans de grandes volières dont les structures se perdent dans la cime des arbres. Il y avait très peu de visiteurs , et nous nous retrouvions pratiquement seuls, l’ami Didier et moi (nous avions perdu sa femme Christine depuis longtemps, c’est sa spécialité de disparaître !), pour converser avec les perroquets et autres volatiles, dans leurs livrées toutes plus chatoyantes les unes que les autres...
Le premier à se faire admirer est le Guara vermelho (ibis écarlate) dormant tranquillement le bec dans son plumage :

.... ou posés dans les arbres comme des fleurs vermeilles.





Les flamants bénéficient d'une clairière et d'un petit étang.





Certains oiseaux sont en liberté et semblent attendre les visiteurs! C'est le cas des toucans, cabotins en diable, et qui adorent se faire photographier!



Ce fut le cas de ces deux là ; l'un d'eux a même chassé le congénère qui était à ses côtés : sans doute pour paraître seul sur la photo!




Photo D. Renaud

jeudi 15 décembre 2011

Cataractes de l'Iguaçu (suite)

Quelques images prises par les amis Christine et Didier, du côté brésilien.
Les pluies avaient été très abondantes la semaine précédent notre séjour et les chutes étaient en pleine forme!

lundi 12 décembre 2011

Départ

J’ai accompagné ce matin à la gare routière de Goiânia nos amis Christine et Didier. Trois heures ½ de bus (super confortable, climatisé, etc..) pour arriver à, Brasilia où ils devaient embarquer ce soir pour Paris, via Rio de Janeiro.
Nos amis de longue date – nous nous connaissons depuis plus de 4 décennies - sont repartis enchantés par ces trois semaines de séjour et je crois qu’ils seront désormais notre principal relai en France pour louer la gentillesse des Brésiliens en général, et la chaleur de l’accueil qu’ils ont reçu de nos amis de Goiânia.
Quant à nous, nous sommes tristes, la maison nous paraît bien vide et Charlie-chat est plutôt désorienté car il manque deux personnes à son troupeau : je l’ai retrouvé tout à l’heure dormant sur le lit de la chambre d’amis, où il avait été surpris un jour couché sur un vêtement de Christine, les pattes sur son sac !

mercredi 7 décembre 2011

Anniversaire


L'époux est rentré hier à la maison, caché derrière cette superbe orchidée : une belle consolation pour faire passer l'année supplémentaire qui m'échoit aujourd'hui!!





J'en profite pour rendre un petit hommage à une poétesse japonaise née également un 7 décembre, YOSANO AKIKO (1878/1942).

Tu vins enfin et j'ai alors laissé partir, en cette fin d' après-midi d'automne, les libellules que je conservais captives entre mes cinq doigts.

Des innombrables marches qui conduisent à mon coeur, il n'en gravit à peine que deux ou trois.

samedi 3 décembre 2011

ESCAPADE AUX CATARACTES (1)

J'ai profité du séjour d'amis français à Goiânia pour leur organiser un petit séjour de trois jours aux cataractes de l'Iguaçu. Le projet était perfide car j'avais bien l'intention de me joindre à eux pour revoir encore une fois ce site grandiose!

Expédition réussie : le grondement des eaux furieuses est toujours aussi impressionnant.. Pour la première fois aussi j'ai arpenté avec Christine et Didier, du côté argentin, la passerelle qui enjambe pendant un km 1/2 plusieurs bras du Rio Iguaçu et qui se termine au-dessus du gouffre de la Garganta del Diablo (la gorge du diable)
Taille de police

vendredi 25 novembre 2011

Place des Arts


Des amis français occupent depuis peu la chambre d'amis. Quel plaisir...

Visite hier après-midi à la Place des Arts.
Une des colonnes de G. Fogaça tente toujours de rattraper (en vain!) l'immeuble voisin!





























La place est fort bien entretenue et les petits massifs fleurissent allégrement.

lundi 21 novembre 2011

Encore une journée bien remplie.

9 H. Arrivée de mon équipage-jardinage, Adelinho, Mauro et Paloma. Cette dernière est la remplaçante de la timide Ainha jugée bonne pour la retraite. Je n’ose pas demander ce qu’est devenue la brave bête...
11 H. Visite (annoncée par téléphone) de notre ami belge Simon Peterman. Spécialiste du monde arabe, ce professeur en retraite de sciences politiques est venu, à l’invitation de l’Université Catholique de Goiânia donner quelques conférences (en anglais) sur le
« printemps arabe ». Juste avant cela, il rentrait d’un voyage en Israël et en Cisjordanie où il accompagnait un groupe en qualité de conférencier. Donc, beaucoup d’anecdotes passionnantes à nous raconter.
13 H. Bruits inquiétants dans le secteur de la citerne d’eau se trouvant au-dessus de notre chambre. Nous téléphonons immédiatement à notre maçon préféré qui promet de venir à 17 H 30.
15 H 15 Appel téléphonique de notre cousine d’Aubagne. Avec la voix chantante de Nany, ce sont les parfums de la garrigue qui arrivent à Goiânia !
16 H 30. Appel de Morelia. Elle, c’est notre « fille adoptive » du Guatemala. Franco-guatémaltèque, elle est établie dans un petit village du Var, mariée et mère de famille et c’est toujours un vrai bonheur de faire la causette avec elle quelquefois par an.
17 H Visite éclair (après un petit coup de téléphone) de notre amie Elisabeth Caldeira, dite Beth, accompagnée de sa soeur. Elle nous apportait une invitation à une cérémonie qui aura lieu le 30 novembre. (je reviendrai sur ce sujet ultérieurement...).
17 H 45 Arrivée de Marcio, le maçon. Après avoir déambulé sur le toit de notre maison, il s’avère qu’il faut changer le clapet de la pompe de la citerne. Il revient demain matin avec la nouvelle pièce.
20 H 30 Nous terminons la journée en compagnie de Kirk Douglas et Burt Lancaster dans un vieux western de 1957, « Règlement de compte à OK Corral ». Bon, on est loin de « Avatar ».... mais c’était mieux !!!

samedi 19 novembre 2011

Quelque part à Goiânia

Des amis, fidèles lecteurs de ce blog, m'ont envoyé quelques montages qu'ils ont effectués à partir des photographies illustrant mes petites chroniques. En voici un :

Merci Marijo et Jacky. Quand venez-vous nous voir ???

mardi 15 novembre 2011

Entrée (Recette gratuite!)


Une entrée sympathique pour le repas de ce dimanche de novembre plutôt morose et pluvieux : Poireaux entourant un petit bouquet de broccoli et, pour ajouter un peu de couleurs et de goût, deux lanières de poivrons ayant macéré depuis plusieurs jours dans de l’huile d’olive de l’aïl et du sel.

dimanche 13 novembre 2011

LECTURE


Reçu par la poste :

Ce livre qui m’a été envoyé par une amie d’Antibes. Il paraît que le contenu est tout aussi délicieux que le titre, d’après le commentaire d’Ana Galvada... Merci Mary pour ce cadeau.

Reçu par internet :
Cette invitation d’un ami argentin de Guatemala-ciudad.
Certes, Saint-Exupéry a séjourné au Guatemala à une époque, mais il n’a probablement jamais imaginé que son « Petit Prince » serait un jour traduit en cakchiquel ! C’est l’un deux deux principaux groupes mayas du pays (plus de 400.000 personnes).

jeudi 10 novembre 2011

JENIPAPO

Un petit cadeau d’une amie. Il s’agit d’une liqueur de Jenipapo.
En tupi-guarani, jenipapo signifie
« fruit qui tâche » et
« fruit qui sert à peindre ». Ils utilisaient effectivement le jus de ce fruit pour se peindre le corps, ce qui les protégeait des insectes pendant plusieurs jours.


Le jenipapeiro (genipa americana ou jagua) est un arbre d’une quinzaine de mètres originaire des régions tropicales du continent sud-américain. Bien évidemment, comme la plupart des fruits tropicaux, les vertus du jenipapo sont multiples : nutritives, médicinales, antibactériennes, sans oublier les vitamines à gogo couvrant une bonne partie de notre alphabet !! On le trouve au Brésil dans des compotes, des boissons rafraichissantes ou comme dans mon bar, alcoolisées. Le goût ? Etrange venu d’ailleurs... Pas vraiment fascinant...


Sous l’appellation de « jagua », le jenipapo est en grande vogue actuellement (dans les pays qui se disent
« civilisés » !) pour des tatouages temporaires qui disparaissent au bout d’une quinzaine de jours.

samedi 5 novembre 2011

PROSA E VERSO (2)

J’étais, et j’en suis très fière, l’une des bénéficiiaires des largesses de la municipalité de Goiânia, qui a accepté de publier en français une sélection du présent blog pour les années 2007 à 2009.


Les auteurs des livres édités restent en possession de 250 à 300 exemplaires et le reste sera distribué par la ville aux bibiothèques des écoles.


Il est possible que des esprits curieux se demandent pourquoi un tissage du Guatemala figure sur la première page du livre. Il s’agit en fait d’une collaboration que j’ai trouvée très sympathique entre les arts plastiques et visuels et l’écriture : chacun des livres devait obligatoirement représenter une oeuvre de la collection du Musée d’Art de Goiânia. Ce très beau huipil est un don que nous avons effectué au Musée à l’issue de la grande exposition de nos tissages et tableaux du, Guatemala qu’il avait organisée en 2006.

jeudi 3 novembre 2011

Alicia et Mireya

Je viens de recevoir ceci de l’Ambassade d’Argentine à Paris.
Aldo Ferrer
Ambassadeur de la République Argentine en France
vous prie d'assister à la présentation du livre
"Chronique des ordures. Qui a tué Diego Duarte?"
d'ALICIA DUJOVNE ORTIZ
Ed. Tango Bar Éditions
Présenté par EMILIE DOZ, Professeur en Sciences Politiques
et en Espagnol (Université de Lyon II et III)
le lundi 7 novembre 2011 à 19h précises
en présence de l'auteur

BIBLIOTHÈQUE DE L'AMBASSADE D'ARGENTINE
6, rue Cimarosa - 75116 Paris


C’est très aimable à Monsieur l’Ambassadeur de penser à nous, mais nous devons décliner l’invitation ! Dommage car nous aurions aimé revoir la charmante et talentueuse Alicia Dujovne Ortiz, que nous avons connue à Paris il y a quelques années. Une amie, alors Ambassadeur du Guatemala en France, avait demandé à Yvan de donner une petite conférence dans les locaux de son Ambassade, sur un grand poète guatémaltèque, Humberto Ak’Abal. Alicia était présente et nous avons pu ainsi papoter avec elle. Cela a d’ailleurs permis à Yvan de découvrir qu’elle fut, un temps, mariée, à Edgar Baylet, poète de « Poesia Buenos Aires » groupe mythique argentin que l’ époux fréquenta assidûment dans sa jeunesse.

Alicia est l’auteur, entre autres, d’un délicieux roman, publié à Buenos Aires sous le titre de
« Mireya », devenu en français « Femme couleur tango ». Mireya n’est autre que la Mireille du fameux tableau « Au salon de la rue des Moulins » de Toulouse-Lautrec, le modèle préféré du peintre. L’auteur imagine pour Mireille un destin hors du commun, un parcours qui la mènera à Buenos-Aires où l’ancienne pensionnaire du lupanar de luxe parisien deviendra une légendaire danseuse de tango. Un vrai régal.


Albi et son célèbre musée Toulouse-Lautrec sont à un peu plus de 120 km de Lectoure, notre ex-domicile en France. Nous nous étions promis, Yvan et moi, d’aller voir ce tableau. Pomesse non tenue...à ce jour !

mardi 1 novembre 2011

L'astrophysicien et le colibri

Entendu ce matin sur la chaîne de la télévion canadienne française.

A la présentatrice qui demandait à Hubert Reeves – vraiment très pessimiste sur l’avenir de notre terre – ce que chacun d’entre nous pouvait faire pour (tenter) d’endiguer le processus de la destruction systématique de la planète bleue, l’astrophysicien franco-québécois raconta cette petite histoire.

La forêt est en feu. Un colibri fait des aller-retours incessants entre une nappe d’eau et le brasier et à chaque voyage y fait tomber une goutte d’eau de son minuscule bec. Se moquant de lui, un de ses congénères lui dit « ça ne sert vraiment à rien, ce que tu fais ». Et le colibri de répondre dignement « au moins, je fais ma part »....

dimanche 30 octobre 2011

7 Vezes CIDADE

Vernissage le 7 octobre dernier au Musée d’Art de Goiânia.

Cette exposition a été joliment appelée “Sept fois la Ville ». Sept regards brésiliens sur les villes de Goiânia, de Saô Paulo, de Ouro Preto et de Paris. Cinq hommes et deux femmes qui ont saisi de manière bien différente la grande cité.


Jai bien aimé ces quatre oeuvres :

Marilda Passos
,Goiânia – Construção 2 (technique mixte)



Laura Michelino, Paris – Aquaville 22 (gravure)
Grégorio GRUBER, São PauloViaduto do Chá (acrylique sur toile de jute)


G. Fogaça, Goiânia – saída do túnel (huile sur toile)

vendredi 28 octobre 2011

FLORENCE

A propos de navigation sur internet, je me suis justement arrêtée aujourd’hui sur la navigatrice Florence Arthaud. Florence, je l’ai rencontrée maintes fois à Antibes alors qu’elle n’ était qu’une toute jeune femme (elle n’avait pas encore 20 ans) et que le nom de son papa était beaucoup plus célèbre que le sien !
Souvenirs, souvenirs...Au milieu des années 70, je donnais un coup de main – moyennant néanmoins quelques écus – à une jeune amie, Claudie, propriétaire d’une agence maritime à 100 mètres du port d’Antibes. N’ayant jamais été passionnée par les bâteaux, je me bornais surtout à répondre au téléphone et à faire patienter les éventuels acheteurs décidés à s’empoisonner la vie, voire à se ruiner, pour aller voguer.


L’Agence Mercator, de par la personnalité de Claudie, joyeuse, amusante et pleine d’entrain, était le rendez-vous des mordus de la voile. C’est ainsi que débarquaient souvent Florence, Jean-Claude Parisis et un ou deux des fréres de Kersauson, dont Olivier déjà bougon, pour ne citer qu’eux, sans oublier mes propres amis de la navigation de plaisance, Frédéric, Christian et Thierry...


La grande aventure commença pour l’intrépide Florence avec la création de la Course de la Route du Rhum en 1978, où elle termina à la 11ème place, puis à la 20ème place en 1982. En 1986, elle se dérouta pour porter secours à Loïs Caradec qui avait chaviré : elle retrouva l’épave du bateau mais le navigateur avait disparu. Elle termina néanmoins à la 11ème place alors que Olivier de Kersauson et Eric Tabarly avaient abandonné! Tant de pugnacité et d’esprit sportif se devaient d’être récompensés : elle gagna la fameuse Course du Rhum en 1990.
Deux décennies plus tard, la navigatrice paraît traverser des zones de turbulences, cette fois sur la terre ferme. La presse, venimeuse, est si prompte à démolir ceux qu’elle a jadis encensés... Mais Florence reste, et doit rester, celle qu’on a surnommée « la petite fiancée de l’Atlantique ». Elle est née un 28 octobre. Bon anniversaire Florence.


PS. Je me souviens avoir été visiter, sur le port d'Antibes, le premier exemplaire vu en France de ce SWAN 1975, en fibre de verre et pont en teck, qui arrivait tout juste de son chantier de Finlande, piloté par un des copains de l'Agence Mercator.

mercredi 26 octobre 2011

Prosa e verso (1)

La Mairie de Goiânia, par le truchement du Secrétariat d’Etat à la Culture, a concrétisé ce mois d’octobre la 4ème édition de sa Collection en prose et en vers,« Coleção Goiânia em Prosa e Verso ». Dans les faits, ont été financés par la municipalité 183 ouvrages, édités à 1.000 exemplaires chacun.

Le lancement de tous ces ouvrages a donné lieu à une impresionnante séance de dédicaces et signatures dans un immmense parking couvert d’un « shopping » de la ville, le Flamboyant. Chaque auteur avait sa petite table, sa pub personnelle sur la cloison à laquelle était appuyée sa chaise, et une centaine d’exemplaires de son livre. A l’arrivée, c’était la véritable course au trésor : trouver sa place parmi les 183 « niches » prévues, en naviguant entre les centaines de visiteurs déjà présents, les exclamations, les congratulations, les « abraços » et une sono qui tentait (et qui, hélas, y parvenait !) à couvrir les bruits humains.

Ensuite, tous les bénéficiaires de cette générosité municipale ont été invités, à l’appel de leur nom, à se rendre sur une estrade, fort heureusement pourvue de sièges car les discours officiels ont été nombreux, et néanmoins très applaudis.

Un catalogue a été édité où, une demi-page est consacrée à chaque auteur, avec la reproduction de la couverture de son ouvrage et une biographie assortie d’une photographie
.


à suivre

dimanche 23 octobre 2011

Dame de jour ou de nuit ?

Notre jardinier nous assure avec beaucoup de conviction que ce petit arbre, qu’il a apporté et planté un jour sur notre trottoir, est un jasmin « dama-da-noite ». (Dame de la nuit). Ainsi appelé car il exhale son parfum la nuit tombée.

Après quelques recherches, j’ai de grands doutes : ses fleurs sont distinctes de celles du jasmin, et même de celui appelé « faux
jasmin ».














De plus, le nôtre, qui s’est mis à fleurir subitement cette semaine, nous embaumait (d’un parfum de jasmin ) en plein soleil. Une « dame de la nuit » qui s’est reconvertie en "dame de jour" ?

mercredi 19 octobre 2011

Pyramide publicitaire!

Les propriéaires de la maison em face de la nôtre, que nous avons baptisée « La Pyramide » viennent de se retirer dans leur « fanzenda » à 300 km de Goiânia. J’ai du mal à imaginer comment se fera le reconversion de la pétulante Sylvana, qui eut jusqu’à 4 magasins de produits de beauté, et qui se retrouve en compagnie des zébus et des autruches qu’élève son mari... (Les autruches - ici "avestruz" - ne figurent pas sur la photo : elles courent trop vite!



En tout cas, ils n’ont pas vendu leur pyramide (dans le doute ?) et se sont contentés de la louer à une société de publicité. Un bon coup de peinture et une touche de couleur ont suffi à nous rendre plus gaie la vue que nous avons de notre salon télévision.



P.S. A noter que corrego da onça se traduit oar "rigole ou ravin du jaguar". Ce n'est plus la campagne, c'est la brousse!!

samedi 15 octobre 2011

Cadeaux

Deux nouveaux tableaux viennent de prendre place sur nos murs.Pierre de FREITAS est passé nous voir à l’improviste en septembre dernier, le jour du 44ème anniversaire de notre mariage. Quelques jours plus tard, il est revenu avec sa femme, pour nous offrir ce tableau, tiré de sa nouvelle exposition « Bleu Tattoo ».
Quand à cette "Madame" qui semble attendre le client, son auteur est Omar Souto, personnage hyper-actif du monde de la culture de Goiânia. Il avait promis depuis longtemps d’offrir un tableau à Yvan, en remerciement d’un article que ce dernier avait écrit pour l’un de ses catalogues. Promesse tenue !
J’apprécie particulièrement le petit tableau représentant un pot de fleurs : si ce n’est pas d’un goût exquis, au moins est-ce original !

mercredi 12 octobre 2011

Chuva-de-oro

Il y a quelques jours, une amie française m’a demandé si je connaissais un arbre qu’on appelle ici « chuva-de-oro » (pluie d’or). Elle m'en fit une description si enthousiaste que j’ai regretté vraiment de n’en avoir jamais vu dans les environs.


Quelques jours plus tard, traversant le petit parc voisin, je vis la fameuse « pluie d’or »... mais je n’avais pas mon petit olympus (publicité gratuite !). J’y retournais le lendemain et voici ces belles grappes jaunes dont la forme rappelle la glycine.
Cet arbre qui peut atteindre une dizaine de mètre de hauteur est en fait un Cassia appelé également en français cassier, douche d'or, averse dorée, casse etc..originaire du sud-est asiatique. Ici, il fleurit entre septembre et octobre : ouf, je suis juste dans les temps....Merci Chantal !

lundi 10 octobre 2011

PEGASE

Dans l’entrée d’une maison, on peut trouver un porte-parapluies, un porte-manteaux, éventuellement une petite table, un téléphone et un siège pour bavarder plus confortablement avec les amis. Chez nous, rien de tout cela : c’est un cheval de bois qui accueille les visiteurs !

Cet équidé, que j’ai baptisé avec une absence totale d’imagination PEGASE (bien qu’il n’ait pas d’ailes !), a une longue histoire.
Un ami très cher, maintenant disparu, circulait un jour sur l’autoroute du Soleil entre Aix-en-Provence et Le Muy où il demeurait. Il lui sembla à un moment apercevoir quelque chose qui émergeait d’un petit étang à proximité du bord de la route. Intrigué, il gara son véhicule pour aller satisfaire sa curiosité : il s’agissait d’un vieux cheval de manège, en si triste état qu’il jugea inutile de procéder à son sauvetage. De retour chez lui, il se mit à cogiter et regretta sa décision. Il retourna donc le lendemain récupérer le cheval. Notre ami Jean, talentueux dans bien des domaines, après avoir effectué des recherches, déduisit qu’il s’agissait d’un cheval de manège dont l’Alsace était spécialisée dans la construction à la fin du 19ème siècle. Il se mit alors au travail, élimina le bois rongé par l’humidité, sculpta les parties manquantes et rendit à Pegase son aspect fringant de jadis.
Quelques années plus tard, Jean nous fit cadeau du cheval.
C’est ainsi que Pegase caracole à l’entrée de notre maison. Bien sûr, il doit sans doute avoir la « saudade » de sa lointaine Alsace natale, de la petite musique guillerette du carrousel de sa jeunesse et des rires des bambins qui grimpaient sur son dos ...