jeudi 28 avril 2011

P.S.

A propos de notre amie Josette AHIME, ma compagne d’équipée dans les Mascareignes (voir mon blog du 8 avril) je me dois d'ajouter qu’elle figure dans le Dictionnaire des Peintres Naïfs du monde entier de Anatole Jakovsky (critique et collectionneur, (1907/1983), paru en 1976.

A ce titre, Josette est représentée dans la collection du Musée International d’Art Naïf Anatole Jakovsky de Nice, en compagnie des plus illustres peintres naîfs tels que le Douanier Rousseau, Yvan et Josip Generalic, Rabuzin, Seraphine, etc…
Quant au Musée, il n’a rien à envier à celui de Saint-Denis de La Réunion : il est installé dans le Château Sainte Helène, superbe propriété qui appartint au début du siècle dernier à François Coty, créateur des parfums du même nom.

Son séjour à l'Ile Maurice avait inspiré l'artiste, ainsi qu'en témoigne sa vision des adolescents tragiques de l'écrivain Bernardin de Saint-Pierre, Paul et Virginie.
Ce tableau faisait partie de l'exposition que nous avions consacrée à Josette en 1975 dans notre galerie Art Club à Antibes.

Décidément, AHIME n’expose pas ses tableaux n’importe où !

lundi 25 avril 2011

ESTIMAÇĀO

Charlie est un animal de compagnie. Quelle que soit la compagnie, d’ailleurs, si j’en juge d’après son lieu de repos aujourd’hui ! Ici, il y a une curieuse expression pour désigner les animaux qui ont vocation à vivre près des êtres humains, soit pour les distraire, les protéger ou les garder : pour les Brésiliens, Charlie est un « animal de estimação ».

Cet après-midi, mon petit copain a délaissé "ses humains" pour méditer à côté de ce bronze sévère de notre défunt ami Ricardo CARPANI …

vendredi 22 avril 2011

LA-HAUT!

Détente sur la terrasse, il y a quelques semaines, après un sympathique et bon repas.. Le fait rare, qui mérite attention, est, que cette fois, la conversation se déroulait dans notre langue, la majorité des convives étant français. L’exception était la maîtresse de maison, Brésilienne ayant vécu de nombreuses années dans notre pays et qui domine notre langue mieux que beaucoup de nos compatriotes !







Nos hôtes ont élu domicile dans un duplex sur le toit d’un immeuble de 10 étages. Vue imprenable garantie !

lundi 18 avril 2011

ACEROLA

J’ai au congélateur une provision d’acérola, que Maurinha m’a apportée il y a quelques temps, fraîchement cueillies. Le petit fruit rouge de cet arbuste, originaire de l’Amérique du Sud, est appelé aussi « cerise de la Barbade » ou « cerise-pays » dans les Antilles, J’en utilise une poignée chaque semaine pour confectionner un jus pour le petit déjeuner.

C’est l’un des fruits au monde le plus riche en vitamine C (20 à 30 fois plus que l’orange), contenant, outre des vitamines A et B, une forte concentration de calcium, de phosphore et de magnésium.


Autant dire qu’il ne faut quand même pas en abuser si on veut éviter de grimper aux arbres !!

vendredi 15 avril 2011

CADEAUX 2

Gravure sur bois (xylographie) intitulée "El florero" (1) L'auteur de la seconde oeuvre est un peintre et graveur cubain que Fogaça a rencontré lors de son récent séjour à La Havane, Jesus Roberto Reyes Romeu, dit "Chucho".


Voici d'ailleurs "Chucho" s'occupant activement de la publicité de Fogaça!



(1) en espagnol, "florero" signifie vase ou pot à fleurs, mais également fabricant ou vendeur de fleurs artificielles.

mercredi 13 avril 2011

En sortant ce matin mon sac poubelle, j’ai eu la surprise de trouver cette branche jetée par un voisin dans le support en fer forgé destiné à recevoir les ordures ! Sans doute une excroissance d’un palmier. L'envoi n'était accompagné d'aucune carte de visite : les bons usages se perdent!

Merci quand même pour le bouquet !

vendredi 8 avril 2011

CADEAUX (1)

Deux œuvres, qui nous ont été offertes, sont venues la semaine dernière enrichir notre collection. La première, en provenance d’Antibes, nous est arrivée par la poste. La seconde, originaire de Cuba, nous a été remise par le truchement de l’ami Fogaça.

Josette Ahime.

Son petit monde naïf et romantique est fort bien exprimé par cette jolie gravure. Josette, bien que née à Madagascar, a passé toute sa jeunesse à La Réunion avant de s’installer sur la Côte d’Azur au début des années 70. Son ex-insularité lui a ouvert tout grand les portes du superbe Musée Léon Dierx (1) de Saint-Denis où elle exposa en 1973. De très beaux souvenirs que nous partageons, car je l’ai accompagnée dans son périple pour assister à son vernissage. Nice, Londres – où nous avons passé trois jours avec Alex, son mari - et embarquement toutes deux pour l’Ile Maurice. De Port Louis, un saut de puce aérien nous a déposées à Saint-Denis. Hébergées par une amie de Josette pendant plus de deux semaines, nous avons, malgré nos occupations respectives (présence presque quotidienne au Musée pour Josette et pour moi contacts avec d’éventuels clients qui seraient intéressés aux programmes immobiliers de son mari sur la Côte d’Azur), nous avons pu quand même jouer aux touristes, avalé toutes sortes de brèdes (2), de caris et de rougails et crapahuté à l’intérieur de la l’île.


La cerise sur le gâteau ce fut les quelques jours sur l’Ile Maurice où pour quelques roupies de plus, nous avons pu loger dans un magnifique hôtel en bordure d’une lagune vert émeraude, à l’ombre tutélaire du Morne Brabant. Nous étions chouchoutées par un maître d’hôtel d’origine hindoue qui s’exprimait avec le délicieux zézaiement propre aux Mauriciens parlant notre langue, et qui nous prévenait quand nous partions pour la ville : « n’allez pas cé les cinois : vous allez manzé du ça et du cien » !!! Nous n’avons manqué ni le pittoresque marché aux herbes guérisseuses et miraculeuses de Port-Louis, ni le Jardin des Pamplemousses, ses énormes tortues centenaires et ses nénuphars géants, ni la ville de Curepipe (3) où demeuraient des membres de la famille de Josette.


(1) Réputé pour détenir une partie de la collection Ambroise Vollard, célèbre marchand parisien, né à La Réunion en 1866, représentant 157 œuvres (Cézanne, Gaugin, Renoir, Picasso, Dufy, etc..) offertes en 1947 au Musée par le frère du marchand, Lucien Vollard.

(2) Feuilles comestibles de nombreuses plantes. Les plus courantes à La Réunion sont la brède chouchou et la brède mafane

(3) Ville construite sur le haut-plateau de l’Ile par les colons français.

jeudi 7 avril 2011

Au bain !

Regarde qui vient d'arriver pour se baigner dans la piscine! demande en première page le quotidien "DAQUI" aujourd'hui. Ce baigneur insolite, entré par effraction dans une propriété, s'est retrouvé coincé dans la piscine. Les pompiers appelés à la rescousse ont réussi à sortir de là, sans dommages, l'équidé fugueur qui fut rendu à son propriétaire.

lundi 4 avril 2011

Après la pluie....


Cette plante m’a été apportée par le jardinier en décembre dernier. Je ne sais dans quelle famille la classer. Peut-être dans celle des lis ?
Elle est d’une robustesse incroyable : ni les pluies violentes, ni les coups de vents fréquents en cette saison n’ont raison de ses délicats pétales. Ses fleurs peuvent rester ainsi plusieurs semaines…

samedi 2 avril 2011

Autour du "guacamole" (2ème partie)

Avant notre départ du Guatemala, je vendis ma vénérable Peugeot à Pierre (après tout, elle connaissait déjà le périlleux chemin de sa maison !) et échangeait avec Sonia une partie de ma collection de cassettes vidéo contre deux de ses tableaux, car elle peignait à ses moments perdus. En 2003, quelques années après notre retour en France, nous avons eu, hélas, confirmation des craintes que nous avions éprouvées lors de notre visite à Sololá. Une nuit, des hommes armés et cagoulés (il semble qu’il y eut un témoin) firent irruption dans la maison, emmenèrent Sonia et son ami français (elle s’était séparée de son mari entretemps). Nul ne les revit… Quel est le tombeau de Sonia Jimenez? La terre rouge du Guatemala ? Les eaux profondes du Lac Atitlan ? Nous ne le saurons sans doute jamais….

vendredi 1 avril 2011

Derniers rayons

Hier, en fin d'après-midi, les derniers rayons du soleil sur notre jardin ont embrasé les volcans de cette tôle émaillée. J'ai interprété cela comme une petit signe de notre ami Roland KLANG (1930/2009) qui voulait ainsi s'assurer qu'on ne l'oubliait pas...