dimanche 30 octobre 2011

7 Vezes CIDADE

Vernissage le 7 octobre dernier au Musée d’Art de Goiânia.

Cette exposition a été joliment appelée “Sept fois la Ville ». Sept regards brésiliens sur les villes de Goiânia, de Saô Paulo, de Ouro Preto et de Paris. Cinq hommes et deux femmes qui ont saisi de manière bien différente la grande cité.


Jai bien aimé ces quatre oeuvres :

Marilda Passos
,Goiânia – Construção 2 (technique mixte)



Laura Michelino, Paris – Aquaville 22 (gravure)
Grégorio GRUBER, São PauloViaduto do Chá (acrylique sur toile de jute)


G. Fogaça, Goiânia – saída do túnel (huile sur toile)

vendredi 28 octobre 2011

FLORENCE

A propos de navigation sur internet, je me suis justement arrêtée aujourd’hui sur la navigatrice Florence Arthaud. Florence, je l’ai rencontrée maintes fois à Antibes alors qu’elle n’ était qu’une toute jeune femme (elle n’avait pas encore 20 ans) et que le nom de son papa était beaucoup plus célèbre que le sien !
Souvenirs, souvenirs...Au milieu des années 70, je donnais un coup de main – moyennant néanmoins quelques écus – à une jeune amie, Claudie, propriétaire d’une agence maritime à 100 mètres du port d’Antibes. N’ayant jamais été passionnée par les bâteaux, je me bornais surtout à répondre au téléphone et à faire patienter les éventuels acheteurs décidés à s’empoisonner la vie, voire à se ruiner, pour aller voguer.


L’Agence Mercator, de par la personnalité de Claudie, joyeuse, amusante et pleine d’entrain, était le rendez-vous des mordus de la voile. C’est ainsi que débarquaient souvent Florence, Jean-Claude Parisis et un ou deux des fréres de Kersauson, dont Olivier déjà bougon, pour ne citer qu’eux, sans oublier mes propres amis de la navigation de plaisance, Frédéric, Christian et Thierry...


La grande aventure commença pour l’intrépide Florence avec la création de la Course de la Route du Rhum en 1978, où elle termina à la 11ème place, puis à la 20ème place en 1982. En 1986, elle se dérouta pour porter secours à Loïs Caradec qui avait chaviré : elle retrouva l’épave du bateau mais le navigateur avait disparu. Elle termina néanmoins à la 11ème place alors que Olivier de Kersauson et Eric Tabarly avaient abandonné! Tant de pugnacité et d’esprit sportif se devaient d’être récompensés : elle gagna la fameuse Course du Rhum en 1990.
Deux décennies plus tard, la navigatrice paraît traverser des zones de turbulences, cette fois sur la terre ferme. La presse, venimeuse, est si prompte à démolir ceux qu’elle a jadis encensés... Mais Florence reste, et doit rester, celle qu’on a surnommée « la petite fiancée de l’Atlantique ». Elle est née un 28 octobre. Bon anniversaire Florence.


PS. Je me souviens avoir été visiter, sur le port d'Antibes, le premier exemplaire vu en France de ce SWAN 1975, en fibre de verre et pont en teck, qui arrivait tout juste de son chantier de Finlande, piloté par un des copains de l'Agence Mercator.

mercredi 26 octobre 2011

Prosa e verso (1)

La Mairie de Goiânia, par le truchement du Secrétariat d’Etat à la Culture, a concrétisé ce mois d’octobre la 4ème édition de sa Collection en prose et en vers,« Coleção Goiânia em Prosa e Verso ». Dans les faits, ont été financés par la municipalité 183 ouvrages, édités à 1.000 exemplaires chacun.

Le lancement de tous ces ouvrages a donné lieu à une impresionnante séance de dédicaces et signatures dans un immmense parking couvert d’un « shopping » de la ville, le Flamboyant. Chaque auteur avait sa petite table, sa pub personnelle sur la cloison à laquelle était appuyée sa chaise, et une centaine d’exemplaires de son livre. A l’arrivée, c’était la véritable course au trésor : trouver sa place parmi les 183 « niches » prévues, en naviguant entre les centaines de visiteurs déjà présents, les exclamations, les congratulations, les « abraços » et une sono qui tentait (et qui, hélas, y parvenait !) à couvrir les bruits humains.

Ensuite, tous les bénéficiaires de cette générosité municipale ont été invités, à l’appel de leur nom, à se rendre sur une estrade, fort heureusement pourvue de sièges car les discours officiels ont été nombreux, et néanmoins très applaudis.

Un catalogue a été édité où, une demi-page est consacrée à chaque auteur, avec la reproduction de la couverture de son ouvrage et une biographie assortie d’une photographie
.


à suivre

dimanche 23 octobre 2011

Dame de jour ou de nuit ?

Notre jardinier nous assure avec beaucoup de conviction que ce petit arbre, qu’il a apporté et planté un jour sur notre trottoir, est un jasmin « dama-da-noite ». (Dame de la nuit). Ainsi appelé car il exhale son parfum la nuit tombée.

Après quelques recherches, j’ai de grands doutes : ses fleurs sont distinctes de celles du jasmin, et même de celui appelé « faux
jasmin ».














De plus, le nôtre, qui s’est mis à fleurir subitement cette semaine, nous embaumait (d’un parfum de jasmin ) en plein soleil. Une « dame de la nuit » qui s’est reconvertie en "dame de jour" ?

mercredi 19 octobre 2011

Pyramide publicitaire!

Les propriéaires de la maison em face de la nôtre, que nous avons baptisée « La Pyramide » viennent de se retirer dans leur « fanzenda » à 300 km de Goiânia. J’ai du mal à imaginer comment se fera le reconversion de la pétulante Sylvana, qui eut jusqu’à 4 magasins de produits de beauté, et qui se retrouve en compagnie des zébus et des autruches qu’élève son mari... (Les autruches - ici "avestruz" - ne figurent pas sur la photo : elles courent trop vite!



En tout cas, ils n’ont pas vendu leur pyramide (dans le doute ?) et se sont contentés de la louer à une société de publicité. Un bon coup de peinture et une touche de couleur ont suffi à nous rendre plus gaie la vue que nous avons de notre salon télévision.



P.S. A noter que corrego da onça se traduit oar "rigole ou ravin du jaguar". Ce n'est plus la campagne, c'est la brousse!!

samedi 15 octobre 2011

Cadeaux

Deux nouveaux tableaux viennent de prendre place sur nos murs.Pierre de FREITAS est passé nous voir à l’improviste en septembre dernier, le jour du 44ème anniversaire de notre mariage. Quelques jours plus tard, il est revenu avec sa femme, pour nous offrir ce tableau, tiré de sa nouvelle exposition « Bleu Tattoo ».
Quand à cette "Madame" qui semble attendre le client, son auteur est Omar Souto, personnage hyper-actif du monde de la culture de Goiânia. Il avait promis depuis longtemps d’offrir un tableau à Yvan, en remerciement d’un article que ce dernier avait écrit pour l’un de ses catalogues. Promesse tenue !
J’apprécie particulièrement le petit tableau représentant un pot de fleurs : si ce n’est pas d’un goût exquis, au moins est-ce original !

mercredi 12 octobre 2011

Chuva-de-oro

Il y a quelques jours, une amie française m’a demandé si je connaissais un arbre qu’on appelle ici « chuva-de-oro » (pluie d’or). Elle m'en fit une description si enthousiaste que j’ai regretté vraiment de n’en avoir jamais vu dans les environs.


Quelques jours plus tard, traversant le petit parc voisin, je vis la fameuse « pluie d’or »... mais je n’avais pas mon petit olympus (publicité gratuite !). J’y retournais le lendemain et voici ces belles grappes jaunes dont la forme rappelle la glycine.
Cet arbre qui peut atteindre une dizaine de mètre de hauteur est en fait un Cassia appelé également en français cassier, douche d'or, averse dorée, casse etc..originaire du sud-est asiatique. Ici, il fleurit entre septembre et octobre : ouf, je suis juste dans les temps....Merci Chantal !

lundi 10 octobre 2011

PEGASE

Dans l’entrée d’une maison, on peut trouver un porte-parapluies, un porte-manteaux, éventuellement une petite table, un téléphone et un siège pour bavarder plus confortablement avec les amis. Chez nous, rien de tout cela : c’est un cheval de bois qui accueille les visiteurs !

Cet équidé, que j’ai baptisé avec une absence totale d’imagination PEGASE (bien qu’il n’ait pas d’ailes !), a une longue histoire.
Un ami très cher, maintenant disparu, circulait un jour sur l’autoroute du Soleil entre Aix-en-Provence et Le Muy où il demeurait. Il lui sembla à un moment apercevoir quelque chose qui émergeait d’un petit étang à proximité du bord de la route. Intrigué, il gara son véhicule pour aller satisfaire sa curiosité : il s’agissait d’un vieux cheval de manège, en si triste état qu’il jugea inutile de procéder à son sauvetage. De retour chez lui, il se mit à cogiter et regretta sa décision. Il retourna donc le lendemain récupérer le cheval. Notre ami Jean, talentueux dans bien des domaines, après avoir effectué des recherches, déduisit qu’il s’agissait d’un cheval de manège dont l’Alsace était spécialisée dans la construction à la fin du 19ème siècle. Il se mit alors au travail, élimina le bois rongé par l’humidité, sculpta les parties manquantes et rendit à Pegase son aspect fringant de jadis.
Quelques années plus tard, Jean nous fit cadeau du cheval.
C’est ainsi que Pegase caracole à l’entrée de notre maison. Bien sûr, il doit sans doute avoir la « saudade » de sa lointaine Alsace natale, de la petite musique guillerette du carrousel de sa jeunesse et des rires des bambins qui grimpaient sur son dos ...

vendredi 7 octobre 2011

Architecture

Le secteur de la construction est en plein essor à Goiânia. Il n'y a que l'embarras du choix :


Un immeuble pentu ou pansu ?


multicolore ?

ou carrelé style salle de bains!

dimanche 2 octobre 2011

Reconstitution!


En mai dernier, Fogaça et Alessandra Teles ont exposé à Saint-Ghislain, grâce au soutien d’une relation en poésie de l’époux, Nelly Hostelaert et de son mari Franz. Ce sont ces derniers qui ont donné l’hospitalité à nos amis brésiliens durant leur séjour en Belgique. (voir les 25 et 27 mai)
Parmi toutes les photographies que vient de nous envoyer Nelly, je vous livre celle-ci que je trouve très mignonne : quelques heures avant le vernissage, Fogaça pose devant un de ses tableaux avec sa femme Malú
!!