vendredi 25 novembre 2011

Place des Arts


Des amis français occupent depuis peu la chambre d'amis. Quel plaisir...

Visite hier après-midi à la Place des Arts.
Une des colonnes de G. Fogaça tente toujours de rattraper (en vain!) l'immeuble voisin!





























La place est fort bien entretenue et les petits massifs fleurissent allégrement.

lundi 21 novembre 2011

Encore une journée bien remplie.

9 H. Arrivée de mon équipage-jardinage, Adelinho, Mauro et Paloma. Cette dernière est la remplaçante de la timide Ainha jugée bonne pour la retraite. Je n’ose pas demander ce qu’est devenue la brave bête...
11 H. Visite (annoncée par téléphone) de notre ami belge Simon Peterman. Spécialiste du monde arabe, ce professeur en retraite de sciences politiques est venu, à l’invitation de l’Université Catholique de Goiânia donner quelques conférences (en anglais) sur le
« printemps arabe ». Juste avant cela, il rentrait d’un voyage en Israël et en Cisjordanie où il accompagnait un groupe en qualité de conférencier. Donc, beaucoup d’anecdotes passionnantes à nous raconter.
13 H. Bruits inquiétants dans le secteur de la citerne d’eau se trouvant au-dessus de notre chambre. Nous téléphonons immédiatement à notre maçon préféré qui promet de venir à 17 H 30.
15 H 15 Appel téléphonique de notre cousine d’Aubagne. Avec la voix chantante de Nany, ce sont les parfums de la garrigue qui arrivent à Goiânia !
16 H 30. Appel de Morelia. Elle, c’est notre « fille adoptive » du Guatemala. Franco-guatémaltèque, elle est établie dans un petit village du Var, mariée et mère de famille et c’est toujours un vrai bonheur de faire la causette avec elle quelquefois par an.
17 H Visite éclair (après un petit coup de téléphone) de notre amie Elisabeth Caldeira, dite Beth, accompagnée de sa soeur. Elle nous apportait une invitation à une cérémonie qui aura lieu le 30 novembre. (je reviendrai sur ce sujet ultérieurement...).
17 H 45 Arrivée de Marcio, le maçon. Après avoir déambulé sur le toit de notre maison, il s’avère qu’il faut changer le clapet de la pompe de la citerne. Il revient demain matin avec la nouvelle pièce.
20 H 30 Nous terminons la journée en compagnie de Kirk Douglas et Burt Lancaster dans un vieux western de 1957, « Règlement de compte à OK Corral ». Bon, on est loin de « Avatar ».... mais c’était mieux !!!

samedi 19 novembre 2011

Quelque part à Goiânia

Des amis, fidèles lecteurs de ce blog, m'ont envoyé quelques montages qu'ils ont effectués à partir des photographies illustrant mes petites chroniques. En voici un :

Merci Marijo et Jacky. Quand venez-vous nous voir ???

mardi 15 novembre 2011

Entrée (Recette gratuite!)


Une entrée sympathique pour le repas de ce dimanche de novembre plutôt morose et pluvieux : Poireaux entourant un petit bouquet de broccoli et, pour ajouter un peu de couleurs et de goût, deux lanières de poivrons ayant macéré depuis plusieurs jours dans de l’huile d’olive de l’aïl et du sel.

dimanche 13 novembre 2011

LECTURE


Reçu par la poste :

Ce livre qui m’a été envoyé par une amie d’Antibes. Il paraît que le contenu est tout aussi délicieux que le titre, d’après le commentaire d’Ana Galvada... Merci Mary pour ce cadeau.

Reçu par internet :
Cette invitation d’un ami argentin de Guatemala-ciudad.
Certes, Saint-Exupéry a séjourné au Guatemala à une époque, mais il n’a probablement jamais imaginé que son « Petit Prince » serait un jour traduit en cakchiquel ! C’est l’un deux deux principaux groupes mayas du pays (plus de 400.000 personnes).

jeudi 10 novembre 2011

JENIPAPO

Un petit cadeau d’une amie. Il s’agit d’une liqueur de Jenipapo.
En tupi-guarani, jenipapo signifie
« fruit qui tâche » et
« fruit qui sert à peindre ». Ils utilisaient effectivement le jus de ce fruit pour se peindre le corps, ce qui les protégeait des insectes pendant plusieurs jours.


Le jenipapeiro (genipa americana ou jagua) est un arbre d’une quinzaine de mètres originaire des régions tropicales du continent sud-américain. Bien évidemment, comme la plupart des fruits tropicaux, les vertus du jenipapo sont multiples : nutritives, médicinales, antibactériennes, sans oublier les vitamines à gogo couvrant une bonne partie de notre alphabet !! On le trouve au Brésil dans des compotes, des boissons rafraichissantes ou comme dans mon bar, alcoolisées. Le goût ? Etrange venu d’ailleurs... Pas vraiment fascinant...


Sous l’appellation de « jagua », le jenipapo est en grande vogue actuellement (dans les pays qui se disent
« civilisés » !) pour des tatouages temporaires qui disparaissent au bout d’une quinzaine de jours.

samedi 5 novembre 2011

PROSA E VERSO (2)

J’étais, et j’en suis très fière, l’une des bénéficiiaires des largesses de la municipalité de Goiânia, qui a accepté de publier en français une sélection du présent blog pour les années 2007 à 2009.


Les auteurs des livres édités restent en possession de 250 à 300 exemplaires et le reste sera distribué par la ville aux bibiothèques des écoles.


Il est possible que des esprits curieux se demandent pourquoi un tissage du Guatemala figure sur la première page du livre. Il s’agit en fait d’une collaboration que j’ai trouvée très sympathique entre les arts plastiques et visuels et l’écriture : chacun des livres devait obligatoirement représenter une oeuvre de la collection du Musée d’Art de Goiânia. Ce très beau huipil est un don que nous avons effectué au Musée à l’issue de la grande exposition de nos tissages et tableaux du, Guatemala qu’il avait organisée en 2006.

jeudi 3 novembre 2011

Alicia et Mireya

Je viens de recevoir ceci de l’Ambassade d’Argentine à Paris.
Aldo Ferrer
Ambassadeur de la République Argentine en France
vous prie d'assister à la présentation du livre
"Chronique des ordures. Qui a tué Diego Duarte?"
d'ALICIA DUJOVNE ORTIZ
Ed. Tango Bar Éditions
Présenté par EMILIE DOZ, Professeur en Sciences Politiques
et en Espagnol (Université de Lyon II et III)
le lundi 7 novembre 2011 à 19h précises
en présence de l'auteur

BIBLIOTHÈQUE DE L'AMBASSADE D'ARGENTINE
6, rue Cimarosa - 75116 Paris


C’est très aimable à Monsieur l’Ambassadeur de penser à nous, mais nous devons décliner l’invitation ! Dommage car nous aurions aimé revoir la charmante et talentueuse Alicia Dujovne Ortiz, que nous avons connue à Paris il y a quelques années. Une amie, alors Ambassadeur du Guatemala en France, avait demandé à Yvan de donner une petite conférence dans les locaux de son Ambassade, sur un grand poète guatémaltèque, Humberto Ak’Abal. Alicia était présente et nous avons pu ainsi papoter avec elle. Cela a d’ailleurs permis à Yvan de découvrir qu’elle fut, un temps, mariée, à Edgar Baylet, poète de « Poesia Buenos Aires » groupe mythique argentin que l’ époux fréquenta assidûment dans sa jeunesse.

Alicia est l’auteur, entre autres, d’un délicieux roman, publié à Buenos Aires sous le titre de
« Mireya », devenu en français « Femme couleur tango ». Mireya n’est autre que la Mireille du fameux tableau « Au salon de la rue des Moulins » de Toulouse-Lautrec, le modèle préféré du peintre. L’auteur imagine pour Mireille un destin hors du commun, un parcours qui la mènera à Buenos-Aires où l’ancienne pensionnaire du lupanar de luxe parisien deviendra une légendaire danseuse de tango. Un vrai régal.


Albi et son célèbre musée Toulouse-Lautrec sont à un peu plus de 120 km de Lectoure, notre ex-domicile en France. Nous nous étions promis, Yvan et moi, d’aller voir ce tableau. Pomesse non tenue...à ce jour !

mardi 1 novembre 2011

L'astrophysicien et le colibri

Entendu ce matin sur la chaîne de la télévion canadienne française.

A la présentatrice qui demandait à Hubert Reeves – vraiment très pessimiste sur l’avenir de notre terre – ce que chacun d’entre nous pouvait faire pour (tenter) d’endiguer le processus de la destruction systématique de la planète bleue, l’astrophysicien franco-québécois raconta cette petite histoire.

La forêt est en feu. Un colibri fait des aller-retours incessants entre une nappe d’eau et le brasier et à chaque voyage y fait tomber une goutte d’eau de son minuscule bec. Se moquant de lui, un de ses congénères lui dit « ça ne sert vraiment à rien, ce que tu fais ». Et le colibri de répondre dignement « au moins, je fais ma part »....