mardi 31 janvier 2012


Un ami nous a amené cette luxueuse revue sur papier glacé. Le numéro entier de "Di Casa" est consacré à une quarantaine d'architectes et de designers des Etats de Goias et du Tocantins

A part l'article sur Fogaça - c'est lui le généreux donateur! - j'ai relevé:





Une chaise pour écologiste : originale, sinon confortable!














Une page sur un magasin de la rue voisine où nous avons acheté quelques meubles à notre arrivée à Goiânia. Je suis ravie de vivre dans le luxe et la sophistication!!

Un jeune designer qui ose les couleurs plutôt chaudes...

dimanche 29 janvier 2012

Charlie et Speedy

Charlie et sa nouvelle copine, que l'époux a baptisée Speedy!

En fait, cette "tartaruga" (tortue) était un cadeau PERSONNEL!

jeudi 26 janvier 2012

Ephéméride

la semaine dernière.
Lundi 8 heures
Entrée en fonctions de ma nouvelle « secrétaire » Marcia. Elle est jeune et sympathique... et elle est arrivée à l’heure !


Lundi 17 heures

Visite de notre amie Beth, accompagnée d’une sienne copine. Cette dernière, professeur d’histoire, est surtout poète. Donc, notre bibliothèque s’est enrichie de deux livres.


Mardi 20 heures.
Vernissage au Musée d’Art de Goiânia. Sans commentaires. Le mauvais temps et une certaine paresse commune ont fait... que nous sommes restés à la maison...
Mercredi
Les pluies sont si fréquentes et abondantes cette année que les sols n’ont pas le temps de sécher. Si bien qu’une amie française s’est embourbée dans sa Corsa sur le chemin menant de son garage à son portail d’entrée !
Jeudi matin
Visite éclair à Clotilde, notre tabellione (on disait bien “tabellion”!)préférée. Le temps pour elle de constater que l’époux est toujours de ce monde et de signer le formulaire prévu par la Caisse française de Retraite... Courteline pas mort....

Samedi 8 heures.
Début d'une opération "farcis". Vers 11 heures, trois plats sont aux fours et trois autres attendent leur tour.
Samedi midi
Visite de Jecimar et de Maria Luisa, c’est à dire le couple FOGACA ! Ils rentraient de Sâo Paulo où ils avaient assisté au vernissage de l’exposition « 7 X cidade » que nous avions déjà vue à Goiânia (voir le....) Cette fois, elle est présentée pendant deux mois dans un des espaces culturels du Brésil financés par la « CAIXA CULTURAL », organisation créée à la fin du 19ème siècle, que l’on retrouve dans toutes les grandes villes du pays.

Samedi 13 heures
Je m'y prends si maladroitement pour retirer un des plats du four, que je reçois la sauce bouillante sur la main gauche. Ouille! ouille, ouille!!! C'est pas grave. A classer dans les "petits accidents ménagers"....

dimanche 22 janvier 2012

La branche cassée

Le 23 décembre, j’étais très fière, un peu naïvement, de vous montrer la belle famille de notre cousine Luz.
Nous avons une petite tendresse particulière pour Luz. Sa mère, Irene et son père Marcelo nous l’on confiée jadis pour qu’elle connaisse sa famille française et qu’elle se familiarise avec notre langue. Elle donc restée près d’un an avec nous à Antibes où nous avons d’ailleurs fêté ses 20 ans... Quand elle a regagné Mendoza, je l’ai accompagnée. Ce fut mon premier séjour en Argentine.


Comme c’était éphèmère tous ces visages radieux sur l’arbre qu’avait dressé Mercedes! Nous venons, hélas, d’apprendre qu’une de ses branches s’est rompue et précisément la sienne : cette jeune et belle architecte de 26 ans, vient d’être tuée dans un accident de voiture.
Dans la tourmente que traversent actuellement Luz et son charmant mari Federico, nous nous sentons bien impuissants...

vendredi 20 janvier 2012

Tour à bière!


Décidément, ce récent voyage à l’Iguaçu était plein de surprises !
Installés avec mes amis français sur une terrasse à la tombée d’un jour bien rempli, nous avons remarqué à deux tables de nous quelque chose d’assez insolite. Je savais pour ma part que les Brésiliens étaient de gros consommateurs de bière, mais j’ignorais qu’un tel engin existât !
En l’occurence, il s’agissait de consommatrices. Les jeunes demoiselles ont gentiment accepté que Christine les photographie devant leur fontaine de bière !
On l’appelle "torre de cerveja" (tour à bière). On nous a précisé que la capacité de celle-ci était de 2 litres ½. Un tube de glace garde la bière fraiche et une petite tirette en bas de l’appareil permet au client de se servir.


Pour notre part, nous sommes restés classiques avec un pichet de caïpirinha...


Nota. Quand nous avons quitté les lieux, de le niveau de la tour avait rudement baissé!

lundi 16 janvier 2012

Encore "Nathalie"....

Pour compléter mon précédent article, voici quelques citations de Pouchkine :

Heureux celui qui fut jeune en son jeune âge, heureux celui qui sut mûrir à temps.
(Eugene Oneguine)

Les proverbes sont particulièrement utiles dans les cas où, de nous-mêmes, nous ne trouvons pas grand-chose pour nous justifier.
(Récits de Belkine, la Tempête de neige)

Pope et baladin ne sont point copains.
(Boris Godounov)

Alexandre Sergueievith POUCHKINE, né en 1799 et décédé à la fleur de l'âge (1837) dans un duel contre un officier français, qui nétait autre que son beau-frère. Et ceci par la faute de la coquette et frivole Madame Pouchkine, dont le prénom - le hasard est grand - était Natalia, c'est à dire NATHALIE....

samedi 14 janvier 2012

Café Pouchkine

Dimanche dernier, fut transmise une émission que Michel Drucker a consacrée à Monsieur 100.000 volts, autrement dit Gilbert Bécaud, à l’accasion du 10ème anniversaire de son décès.
Une anecdote m’a franchement épatée. A la suite du succès international rencontré par sa fameuse chanson « Nathalie »,
La place Rouge était vide

Devant moi marchait Nathalie
Il avait un joli nom, mon guide
Nathalie
.................................
Elle parlait en phrases sobres
De la révolution d'octobre
Je pensais déjà
Qu'après le tombeau de Lénine
On irait au café Pouchkine
Boire un chocolat

nombre de touristes ont cherché à se rendre au fameux
« Pouchkine » pour «boire un chocolat ». Ils ont fait chou blanc pendant 35 ans car le fameux café n’existait que dans l’imagination fertile des compositeurs, Pierre Delanoë et Gilbert Bécaud !

....Jusqu’en 1999 quand un homme d’affaires franco-russe avisé, (ou russo-français, pour ne pas confondre avec l'entremets!) s’est mis en demeure de donner satisfaction aux touristes amoureux de la chanson. Il obtint de la Mairie de Moscou la concession d’un bel immeuble du 18ème siècle, à 10 minutes à pied de la Place Rouge, à condition que le Café Pouchkine ouvre ses portes en juin 1999, à l’occasion des festivités du bicentenire de la naissance du grand poète et dramaturge. Pari tenu...Il semblerait que ce soit devenu un des lieux branchés de la capitale russe.
J’ignore si Bécaud eut le temps d’aller y boire un chocolat, en compagnie du joli fantôme blond de sa jeunesse
...

mercredi 11 janvier 2012

14 BIS

La visite d’amis donne souvent l’occasion de faire des découvertes.
Un jour que nous circulions en taxi avec Christine et Didier et que nous contournions une grande place, je leur précisai qu’il s’agissait de la Place Santos Dumont, plus connue sous le nom de Praça do Aviaô (Place de l’Avion) . C’est en fait l’emplacement du premier aéroport de Goiânia. D’ailleurs, le secteur, maintenant situé en pleine ville porte le nom de « Aeroporto ». En discutant avec le chauffeur, ce dernier me demanda «connaissez-vous la réplique du 14bis de Santos Dumont qui se trouve au milieu de la place ? ». Curieux, nous l’avons alors prié de faire demi-tour.


C’est bien en effet la réplique (1) du premier aéronef - qu’il avait lui-même conçu - dans lequel Santos Dumont vola sur 200 mètres dans le parc de Bagatelle à Paris en 1906. Ce premier décollage d’un « plus lourd que l’air » fut homologué par la Fédération Aéronautique Internationale, le plaçant ainsi en tête d’une longue lignée des pionniers de l’aviation. Il fut d’ailleurs le premier homme à détenir trois brevets de pilote : balon, dirigeable et aéronef. A peine trois années plus tard, Blériot traversait la Manche...


carte postale de l'époque

Alberto Santos Dumont est né au Brésil en 1873 à Palmira (aujourd’hui ville de Santos-Dumont) d’un père français naturalisé brésilien ayant fait fortune dans le café et d’une mère brésilienne. Il vécut une grande partie de sa vie en France puisque sa famille émigra en France en1891. Pendant trente ans, il construisit et perfectionna plusieurs aéronefs dont un petit monoplan, la « Demoiselle ». Généreusement, il abandonnait la licence de ses inventions à ceux qui désiraient les construire...
Il retourna dans son pays en 1928. Atteint de sclérose en plaques, il se suicida en 1932.
En 2006, à l’occasion du centenaire de son premier vol, et en présence de ses arrières petits neveux, l’inventeur-aviateur fut inscrit sur le livre des Héros Nationaux au Panthéon de la Patrie de Brasilia.

(1) Qui a souffert des ravages du temps, mais d’après notre chauffeur-guide-touristique, elle devrait être restaurée prochainement.....

lundi 9 janvier 2012

EXPOSITION (2)

Donc nous voici enfin parvenus à destination. (voir le 27 décembre).
Les deux artistes qui exposent, Rossana JARDIM, de Goiânia et Fernando EKMAN, demeurant à Sâo Paulo, ne se connaissaient pas. Curieusement, mais sans doute est-ce pour cela que la jeune directrice de la galerie les a réunis, ils ont tous deux une certaine fascination pour les objets. Mais leurs buts sont tout à fait différents.

Rossana parvient à redonner une seconde vie à des objets souvent désuets, en les parant de couleurs gaies et éclatantes.




Une démarche nouvelle chez elle : elle a commencé à mettre ses tableaux
« en cage ».



Fernando, lui, s’empare des objets, des récipients, des machines pour les stigmatiser : ils sont les responsables directs de la pollution des eaux, de la terre et de l’air.

Cette série de tableaux a d’ailleurs été intitulée « Carbone zéro ».

vendredi 6 janvier 2012

Récompense


Chaque année la direction de Goias de l’Union Brésilienne des Ecrivains met à l’honneur une vingtaine de personnes ayant particulièrement contribué aux arts et à la culture de l’Etat de Goiás. Les récompenses se répartissent entre Trophées, médailles et diplômes, portant tous le nom de « Tiokô ». La cérémonie officielle se déroule dans l’auditorium de l’Institut Historique et Géographique.
En 2009, l’époux avait ainsi été distingué en recevant la Médaille «Tiokô » de la Communication pour son action à l’ étranger en faveur des écrivains et peintres de la région. En novembre dernier, on m’a octroyé également la fameuse Médaille.
Pourquoi décerner la médaille de la communication à une étrangère qui maîtrise mal la langue du pays ? Les autorités de notre ville d’adoption sont ravies que l’on vante les agréments et les avantages de vivre à Goiânia. Or je ne fais rien d’autre depuis bientôt cinq ans que j’entretiens mon blog sur notre vie quotidienne. Elles ont fort bien compris que le but principal de ces chroniques est de faire connaître leur ville à tous nos correspondants de langue française.

Donc ce fut à mon tour de monter sur l’estrade et d’être à l’honneur.... durant quelques minutes...
Vive Goiânia.... et vive moi, après tout !

mardi 3 janvier 2012

Assortiment nordique...

Avec quelques jours d’avance, les Rois Mages ont débarqué à la maison. En réalité, ils nous ont délégué une Reine, la blonde Janeth, notre amie suédoise, de passage à Goiânia, qui est arrivée à la maison la besace remplie de présents. Sachant notre faible pour certaines (pas toutes !) spécialités suédoises, elle avait pensé avant son départ de Stockholm aux copains français.Au rayon épicerie scandinave, nous voici parés pour un temps ! L’inventaire donne ceci : une bouteille de glögg, vin rouge épicé avec du gingembre, de la cannelle, du cardamome, des clous de girofle qui se boit chaud, notamment durant la fête de la Sainte-Lucie, une boîte de pepparkakor, biscuits secs à base également d’épices, plusieurs boîtes de sill, harengs marinés dans une sauce aigre-douce, unpaquet de knäckebröd suédois, un autre de finn crisp finlandais (galette fine et craquante) et un pot de lingon, confiture d’airelle un peu acide qui se marie très bien avec des plats de viande en sauce. Sans oublier une grande boîte de chocolat...