lundi 30 avril 2012

1er mai

Voici revenu le temps du muguet. Je suis bien loin du bois de Chaville et les petites clochettes sont introuvables ici.
Le  brin de muguet qu’on offre aux amis sera donc remplacé par ces quelques photos de mon gentil bestiaire.


Notre jardinier a encore changé d’équipage ; son nouveau coursier, Paloma, arbore un  harrnachement du style far-west !!  Signes particuliers : adore les pommes mais boude les carottes. Toute une éducation à reprendre !!
Je vous présente Tatá, le jabouti  de mes voisines d'en face. Bien qu’il ait été dérangé de la sieste,  caché au fond du jardin, il s’est montré très aimable regardant avec beaucoup de curiosité et de bienveillance cet humain qui lui parlait dans une drôle de langue!
Ce couple de paons coulent des jours paisibles en Belgique dans la propriété de nos amis Nelly et Franz.
Monsieur fait sa cour, Madame paraît fort intéressée!!

 Quant à Charlie, il se prélasse sur mon oreiller vaguement japonisant!!
La Fête du Travail, il ne se sent pas du tout concerné.....

jeudi 26 avril 2012

"Mariage, Eglise, Armée et Banque sont les quatre cavaliers de l’ Apocalypse. Quant à la télévision, c’est l’Antéchrist."
Relevé dans le livre  que je lis actuellement « L’ombre du Vent » de Carlos Ruiz Zafon, dont l’action se situe dans l’Espagne franquiste des années 50  

mardi 24 avril 2012

Ah! la vache! (3)

J'ai encore en magasin quelques clichés de ces aimables bovidés et de leur progéniture!!

"Cowpequizeira" (Elizer Ricardo  et Francisco Santos)


Cette vache et les dix "bezerros" (veaux) sont l'oeuvre de différentes écoles publiques de la ville de Goiânia.

dimanche 22 avril 2012

Bougainvillées

La fleur jaune était tombée hier de l'arbuste de mes voisins. Pour lui tenir compagnie, j'ai cueilli la rouge de mon bougaivillée personnel...

jeudi 19 avril 2012

"Pour l’amour d’une rose, le jardinier est le serviteur de mille épines"

Proverbe turc, cité en 1993 par Abdelhamid Benzine (1926/2007), nationaliste algérien, journaliste et écrivain, dans le quotidien ALGER REPUBLICAIN (journal ne paraissant plus qu’épisodiquement de nos jours).
Lu dans les « chroniques aléatoires » de notre ami Marc Ecrement. Nous avons connu Marc en Afrique. Il vit actuellement au pays basque espagnol.


"Etre poète, ce n'est pas mon ambition mais ma manière d'être seul".

"Si après ma mort ils veulent écrire ma biographie, il n'y a rien de plus simple. Il y a seulement deux dates, celle de ma naissance et celle de ma mort. Entre l'une et l'autre, tous les jours sont les miens".

Fernando Pessoa, écrivain portugais (1888/1936)

Lu dans “Ñ”, supplément culturel du quotidien argentin Clarin

dimanche 15 avril 2012

En dépit des violentes pluies de ces derniers jours, les délicates fleurs de ce flamboyant ont vaillamment résisté...

jeudi 12 avril 2012

COW PARADE (2)

"Vacamuflagem" (Victor Hugo Cunha)


La vache qui se pique d'élégance!
"Mio de Goias" (Gregory Kravchenko)

lundi 9 avril 2012

LECTURE

Je suis retournée la semaine dernière à la FNAC de Goiânia, inaugurée il y a trois semaines, dans l’espoir que les livres en français qu’on nous avait promis étaient arrivés...
A ma demande, un jeune vendeur m’a fièrement convoyée jusqu’au stand « littérature en langue française ». Le choix était plutôt maigre : une quarantaine de livres tout au plus, près de la moitié étant des traductions de littérature étrangère. Dans cette catégorie, j’ai quand même trouvé mon bonheur :

Bien qu’il s’agisse d’un des plus grands auteurs brésiliens, c’est surtout la couverture qui m’a enchantée : la reproduction d’une photo argentique retouchée, spécialité de l’artiste guatémaltèque Luis Gonzalez Palma. Nous l’avons connu dans son pays dans les années 90 – il vit maintenant à Cordoba, en Argentine - et nous avons une de ses photographies, cadeau d’adieu avant notre départ du Guatemala, de nos amis Alicia et Victor Martinez, propriétaires de la Galerie Sol del Rio.

Comptant à son actif une soixantaine d’expositions internationales, le photographe est néanmoins resté fidèle à la galerie qui l’a lancé – c’est rare et cela mérite d’être signalé, les artistes étant souvent ingrats ! – car nous avons reçu récemment de Sol del Rio une invitation à nous rendre à un vernissage de Luis à Guatemala...



Quant à celui-ci, ce n’est pas seulement son nombre de lecteurs qui m’a poussée à l’achat mais surtout le fait que le traducteur de cet auteur espagnol est François Maspero : une vraie référence....

vendredi 6 avril 2012

AH ! LA VACHE !

Depuis quelques semaines, la ville de Goiânia expose des vaches ! Sous l’appellation de COW PARADE, une soixantaine de ce gentil ruminant et une dizaine de ses héritiers sont répartis dans toute la ville. Né en Suisse, ce circuit bovin a déjà eu lieu dans 55 villes comme New-York, Londres, Tokyo, Milan, Istamboul, Madrid, etc.. permettant aux artistes locaux de donner libre cours à leur imagination...
Au cours de mes derniers déplacements, je suis parvenue à en photographier quelques unes.
LA VACHE MONOCHROME
"Psicowdelica" - José Luis Valkes de Carvalho

LA VACHE D'AFFAIRES (installée en face de la Banque HSBC et à proximité du Banco de Santander et de la Bank of Boston!)
"Vaca pantaneira" - Euripides Santana.

LA VACHE TIMBREE (devant la Poste Centrale de Goiânia)
"Cowrespondancia" - Cristina Ferrari

"Cerrado" - Eduardo Luz

Quant à celle-ci, j'aurais tendance à penser qu'elle est ma vache personnelle : elle rumine à l'angle de ma rue 120 et de la rue 90!!!

mardi 3 avril 2012

Qui s'y frotte....(2)

A propos de mon massif de « plante perfide », une amie française de Goiânia me précise qu’elle est appelée ici « colchâo de noiva (matelas de mariée). Un autre nom lui est également donné : « Coroa-de-Cristo » (couronne du Christ). En français, cette euphorbe, originaire de Madagascar, a pour nom l’épine du Christ. Il est vrai que nous sommes en pleine semaine sainte....

Pour en terminer avec les piquants, j’ai vu ce matin sur TV5 Monde que le bon vieux « coussin de belle-mère » (un transfuge du désert mexicain) revient à la mode : c’est très tendance d’en avoir un dans son salon !!

dimanche 1 avril 2012

Qui s'y frotte....


Cette plante grasse prolifère le long de notre clôture et fleurit en de jolis
bouquets écarlates.









Mais si l'on regarde ses tiges, c'est une véritable perfide et une protection efficace contre d'éventuels envahisseurs!!