dimanche 29 juillet 2012

Cravo & canela

Incursion hier matin au shopping « Bougain-
ville » vers 10heures, quelques minutes après son ouverture. Les clients sont rares, surtout un samedi matin. Le moment est propice pour déguster tranquillement un expresso à « Cravo & canela », un pâtissier-traiteur bien connu à Goiânia. Je suis la seule cliente d’une des coquettes petites tables prévues pour les gourmands. Le café est excellent, accompagné de trois mini-gateaux et d’un minuscule verre d’eau, le tout servi sur un joli plateau en bois. Au moment de payer mon écot à la caisse, je signale à la jeune vendeuse que je me permets d’emporter le set en papier déposé sur le fond du plateau car j’ai l’habitude d’écrire sur les endroits sympathiques de la ville. Flattée et contente, elle me fait spontanément cadeau du très beau menu à six volets sur papier glacé, ce que je n’osais pas lui demander !
La maison s’enorgueillit un peu naïvement d’avoir été créée en 1985. On est loin du « Procope » (1686) et des « Deux
Magots » (1812)....

Nota : au Brésil, le clou de girofle est appelé « cravo-da-india »

mercredi 25 juillet 2012

RABELAIS

Nous avons vu il y a quelques semaines une fiction française en deux épisodes : « La très excellente et divertissante histoire de François Rabelais ». Ouf ! Pas très réussie, d’ailleurs....

Le lendemain matin, j’avais sur mon bureau « Gargantua et Pantagruel » que l’époux avait pioché dans sa bibliothèque .

Le livre, édité en 1952, avait d’ailleurs beaucoup souffert des ans.

Je l’ai  emmené chez notre  relieur-docteur pour lui refaire une santé !

samedi 21 juillet 2012

"Frenchie"

La nouvelle coqueluche  des Brésiliens, et surtout des « cariocas » (habitants de Rio de Janeiro), est le « frenchie ». Mes chers compatriotes, pas de cocoricos hâtifs : ce « franchie » là  a quatre pattes, le poil court et la bouille aplatie et il s’agit du bouledogue français !
Après avoir fait la conquête du roi  Edouard VII (certainement au grand dépit des amateurs de bouledogues anglais !), de Joséphine Baker, de Misstinguett, de Colette et d’Yves Saint-Laurent, notre petit molosse est le « chien du moment ». Cet engouement pour une race canine est saisonnier au Brésil et je n’ose imaginer ce que ces animaux deviennent  quand la mode est passée...

Pour le moment, pas de « frenchie » à moins de 5.000 euros sur le marché !

mercredi 18 juillet 2012

Pour en terminer avec les vaches!

Voici la dernière et ultime information concernant les vaches-sculptures : elles ont été vendues aux enchères.
La vache « futuriste » qui faisait trempette dans son bassin, a été adjugée 15.000 reais (environ 6.000 euros).

dimanche 15 juillet 2012

Un peu d'humour...

Cinq fruits et légumes par jour, ils me font marrer.
Moi, à la troisième pastèque, je cale !

Jésus changeait l’eau en vin,
Et du t’étonnes que 12 mecs le suivaient partout!
(Plumes et Pinceaux, N° 118, juin 2012

On ne frappe pas un ennemi à terre.
Mais alors, quand ?
(Sacha Guitry)

Le travail est l’opium des peuples.
Je ne veux pas mourir drogué.
(Boris Vian)

vendredi 13 juillet 2012

"Joseph l'insoumis"

Vu sur TV5 MONDE il y a quelques semaines un téléfilm intitulé « Joseph l’insoumis ». Jacques Weber interprête, avec son indéniable talent, le rôle de Joseph Wresinski, un prêtre catholique partageant la vie misérable des habitants du bidonville de Noisy le Grand au début des années 60. Grâce à ses efforts, épaulé par Geneviève Antonioz de Gaulle, nièce de Charles de Gaulle, il parvint à obtenir que ces familles soient transférées dans des immeubles d’HLM. (dans des maisons carrées ainsi que le dit une des « relogées »).

 La personnalité de ce prêtre ne m’était pas inconnue. Fondateur en 1957 de l’Association ATD  Quart Monde (1), présente sur les 5 continents et dans 29 pays (y compris au Brésil) - dont Mme Antonioz de Gaulle fut présidente de 1964 à 1998 - le père Wresinski vint en 1985 au Guatemala, sans doute pour encourager et soutenir les antennes de l’association installées dans le pays. Cela se passait cinq ans avant notre arrivée à Guatemala et le souvenir du passage du bon père (décédé en 1988) avait marqué les esprits.

Nous sommes arrivés au Guatemala en 1991 ; dommage ce décalage dans le temps : j’aurais bien aimé quand même rencontrer un futur « Bienheureux »... (les formalités de sa béatification sont en cours). ...
(1)Aide a Toutes Détresses, transformé récemment en « Agir tous pour la dignité »

mardi 10 juillet 2012

Visite diplomatique...

A la fin de l’annèe dernière, j'appris, lors d’une recherche sur internet, que la Guinée-Bissau – qui fut, je le rappelle, notre  pays de résidence pendant  13 ans – avait maintenant une mission diplomatique à Brasilia, et que l’Ambassadeur venait de présenter ses lettres de créances.
Le nom de cette nouvelle diplomate, car il s’agissait d’une dame, me parut familier. Yvan, consulté, me confirma qu’il s’agissait bien de Dona Eugenia : ils s’étaient côtoyés durant des années au Secrétariat des Anciens Combattants de la Guinée-Bissau, elle en qualité de Directeur Général, et lui comme conseiller du Secrétaire d’Etat...
Madame l’Ambassadeur fut absolument ravie de m’entendre au téléphone : sans doute n’y avait-il  pas grand monde qui la connaissait dans cet énorme Brésil ! Je devais aller quelques jours plus tard chercher des amis français qui arrivaient à Brasilia et promis à  Dona Eugenia d’aller la saluer à cette occasion.
Ce qui fut fait.  Nous fûmes tous trois reçus très chaleureusement  par Dona Eugenia et son époux. C’est ainsi que nos amis Christine et Didier,  après 12 heures d’avion, se sont retrouvés à 10 heures du matin en train de boire le café et d’avaler des petits gâteaux à l’Ambassade de Guinée-Bissau !
S.E. Madame Eugénia Pereira Saldanha de Araujo
Ambassadeur de Guinée-Bissaun au Brésil

samedi 7 juillet 2012

Le poème du dimanche....

Tous les soleils à l'aube
Dorment encore un peu
Engourdis, nonchalants.
Ils se moquent bien du feu
Du jour qui les attend,
Des visages des hommes,
De la mort et des guerres.
Tous les soleils à l'aube
Sont comme de grands enfants
Qui n'ont que faire du temps.

Poème de Philippe Claudel, extrait de son très beau film que nous avons regardé la semaine dernière
« Tous les soleils ».
A voir absolument, les amis : tendre, drôle, satirique, des acteurs inspirés et une bande-son magnifique...

LECTURE

Reçu aujourd’hui la revue belge “Plumes et pinceaux”  
Le temps d’une journée, l’équipe de la revue s’est exilée à Montmartre pour une journée de poésie dans la Commune LIibre. Les participants, selon ce que relate Nelly, la présidente,  n’ont rien raté : ni la Place du Tertre,  ni un déjeuner  au restaurant « à la Bonne Franquette », ni le groupe des Petits Poulbots de Montmartre, sans oublier le french cancan du cabaret « La Crémaillère 1900 ».... Le grand jeu touristique, quoi ! Ne manquait que « Le Lapin agile » !!
De Montmartre, nous voici à Goiânia après un petit détour par Buenos Aires, avec ce poème d'Yvan :

mardi 3 juillet 2012

L'été photographique de Lectoure (Gers)

Vu dans le bulletin mensuel de l'Ambassade d'Argentine à Paris :
du 21 juillet au 26 août 2012
Festival
L'été photographique de Lectoure 2012

Parmi les photographes présentés, trois sont argentins :

"Eclairage sur la scène argentine"
commissaire de l'exposition : PATRICIA AVENA NAVARRO
Marcos Lopez et Nicola Costantino sont tous deux originaires de la Province de Santé Fé (au nord-ouest de Buenos-Aires) et Adriana Lestido de  Buenos-Aires.
  
Marcos Lopez
  

Nicola Costantino
 

Adriana Lestido

Donc, après avoir vécu plusieurs années à Lectoure (à 100 m de chez nous), notre belle-fille devenue parisienne retourne comme invitée dans la capitale de la Lomagne en tant que Commissaire de l’Exposition de ses compatriotes.

Félicitations, Patricia....
 

dimanche 1 juillet 2012

Marie Curie

Vu la semaine dernière l’exposition que présentait l’Alliance Française sur Marie Curie.
Si l’idée était bonne de rappeler aux Français et, certainement, de faire découvrir aux élèves brésiliens apprenant notre langue qui était cette grande dame, je ne peux que regretter que l’Alliance Française ne dispose pas d’une salle pour ce genre d’exposition. Donc Marie était reléguée avec une certaine désinvolture dans le couloir du premier étage... Les panneaux retraçant les principales étapes de la vie de celle qui recut deux fois le Prix Nobel étaient trop grands, de telle sorte qu’il aurait fallu un escabeau pour lire les textes du haut et qu'on devait se casser en deux ou s’accroupir pour déchiffrer ceux du bas !!