vendredi 30 novembre 2012

Trophée

Nous avons été invites à cette cérémonie de remise de diplômes et trophées devant se dérouler dans les locaux de l’Assemblée Législative de Goiânia.
Impossible de n’y point participer : on nous l’avait gentiment mais fermement fait sentir. L’époux m’a donc envoyée en mission...




Après applaudissements et bises (1) je me suis retrouvée titubant sous le poids de cette céramique !


Elle a été décernée au couple Avena pour sa participation aux affaires culturelles de la ville de Goiânia. Parfaitement ! c’est inscrit sur le socle, en toutes lettres !!!

(1) du sculpteur  ELIFAS MODESTO en personne



mardi 27 novembre 2012

Cineraria

Sur les étagères du magasin, il était bien oublié derrière d'orgueilleuses orchidées et autres amaryllis. Sur la table de la terrasse, il n'a plus aucunes concurrentes!

samedi 24 novembre 2012

DANILO (2)

Revenons à notre ami Danilo (voir le 10 novembre). Deux années avant qu’Yvan fasse sa connaissance, il avait participé à la production du Film « Vidas Secas ». Le film fut présenté au Festival de Cannes de 1964 où il reçut plusieurs distinctions.

Certainement par Pablo Neruda sur lequel il avait tourné un court-métrage, il connut le nouveau Président du Chili, Salvador Allende. Au début des années 7O, Il se retrouva ainsi, en sa qualité de cinéaste et consultant culturel pour l’Unesco, dans un comité chargé de la constitution à Santiago du Chili d’un Musée d’Art Moderne digne de ce nom, comité dont faisaient partie également les deux poètes espagnol, Rafael Alberti, et français Louis Aragon. La plupart des grands artistes plastiques de l’époque firent don d’une oeuvre pour ce Musée de la Solidarité. En deux ans, 700 pièces furent recueillies et le Président Allende put inaugurer le Musée en 1972.

Lors du coup d’Etat militaire au Chili de septembre 1973, Danilo se trouvait en Algérie, ce qui lui sauva probablement la vie.

(à suivre)

mercredi 21 novembre 2012

Maria, Gore et Ernesto....

Ce qu’ils n’ont jamais pardonné à Oscar Wilde c’est qu’il était profond sans être casse-pieds.
Maria Quintana, poète brésilienne (1906/ 1994)

Je suis exactement comme je parais être. (1)
Gore Vidal (1925/2012), écrivain nord-américain

Le capitalisme est le génocide le plus respecté du monde
Ernesto « che » Guevara (1928/1967)




(1) Parfait, car il était plutôt beau gosse... dans sa jeunesse!!
A signaler que cet écrivain, décédé en juillet dernier à Washington, avait des doutes sur la version officielle des attentats du 11 septembre...



dimanche 18 novembre 2012

Bouquet comestible

Un ami brésilien est passé un soir de cette semaine partager le petit verre de vin blanc frais de l’amitié.
Avant de descendre l’accompagner au portail, Henrique me demande d’amener un récipient car il a des provisions à me donner. Extrait du plateau arrière de sa 4x4, je me suis retrouvée avec un bouquet spécial : mangues, cebolinha, (ciboulette), jabuticaba et feuilles de couve !

Les fruits de jabuticaba, sorte de grosse cerise noire un peu acide, ont été transformés le lendemain matin en un jus de fruit super-énergétique...

Quant au couve, les feuilles soigneusement nettoyées, superposées les unes sur les outres, roulées très serré, coupées en très fines lanières, elles ont été rissolées au beurre et mélangées avec du riz. Délicieux et, de surcroît, doses garanties de phosphore, calcium, fer et vitamine A !!

J'oubliais de préciser : Henrique est le directeur du Musée Anthropologique de l'Etat de Goiás...

mardi 13 novembre 2012

L'arbre d'Amaryllis

Auparavant, je pouvais admirer en passant, à travers les grilles, les jardinières et plantations de ma voisine Amaryllis. Mais il y a quelques mois, elle s’est cloîtrée, en faisant élever tout le long de la façade ce que j’appelle le mur de Tijuana !
Fort heureusement, elle tient tant à son bel arbre - dont elle ignore totalement le nom et, de ce fait, moi aussi ! - qu’elle l’a fait étayer par notre jardinier commun.

Les branches très lègères se balancent doucement au moindre souffle d’air. Il me fait penser à nos romantiques saules pleureurs...

samedi 10 novembre 2012

DANILO TRELLES

Pour revenir sur les choix de lecture des Brésiliens, arrive em 22ème position « VIDAS SECAS ». Ce classique de la littérature brésilienne écrit par Graciliano Ramos (1892-1953) est paru en 1938, et a pour cadre les terres arides du Sertão. Adapté au cinéma, il est considéré comme le chef-d’oeuvre du cinéaste Nelson Pereira dos Santos et le film référence du Nouveau Cinéma brésilien.


Or nous avons bien connu l’un des producteurs de ce film Danilo TRELLES. A l’instar de certains de nos amis, la vie de Danilo fut bien remplie et tient du roman..

Souvenirs, souvenirs...

Né en Uruguay, il se retrouva à une époque directeur d’une institution culturelle à Montevideo. En sa qualité de journaliste, il écrivait également des articles dans l’hebdomadaire « Marcha ». Doué pour les relations publiques (P.R.avant la lettre !) l’époux pense qu’il a dû proposer, à l’Ambassadeur d’Union Soviétique, lors d’un cocktail d’ambassade, de faire venir la troupe du Bolchoï à Montevideo. Sans doute  l‘Excellence sauta-t-elle  sur l’occasion et Danilo établit ainsi un courant d’échanges avec les Pays de l’Est. Ayant perdu son emploi à Montevideo (changement de gouvernement ?) on lui proposa un poste de directeur des Relations Publiques pour les pays de l’Est à la compagnie suédoise d’aviation SAS, avec liberté de s’installer dans la ville de son choix. Il opta pour Prague. De là, il voyageait gratuitement de par le monde pour la SAS  (200 à 300.000 km par an, a-t-il dit un jour à Yvan)  tout en étendant son réseau de relations internationales et principalement culturelles.

Yvan rencontra  Danilo lors d’un séjour à Prague qu’il effectua avec un ami diplomate en 1965. Ils se revirent à Stockholm où je fis également sa connaissance...
(à suivre)

mardi 6 novembre 2012

TIMBRE

Le télégramme reçu la semaine dernière était en fait une invitation à participer à une petite cérémonie destinée à commémorer le 80ème anniversaire de la création de l’Institut Historique et Géographique. Entre autres prestations, devait, être présenté le timbre émis, à cette occasion, par la Poste de Goiânia. Aussi étions-nous conviés à nous rendre dans le salon de l’espace culturel de la Poste Centrale.
Force est de constater que le dessinateur du fameux timbre n’a pas frôlé la méningite !

Bon, c’est le geste qui compte....

vendredi 2 novembre 2012

2 novembre

Depuis novembre dernier, ils sont malheureusement passés dans ma  liste des amis et connaisances disparus.


Mercedes, notre jolie et jeune cousine, décédée accidentellement sur une route de Mendoza.
Gérard Menigou, gentil copain farfelu, partageant ses dernières années entre le Gers et la Grèce.
Ian Hellström, artiste suédois, si décalé et provocateur, que je l’ai rencontré un jour dans une rue de Stockhom enveloppé dans une grande houppelande noire, un (authentique) casque prussien en guise de couvre-chef et un ara sur l’épaule... Je l’ai présenté à la mère d’une amie française qui m’accompagnait, ébahie. Ian l’a saluée d’un claquement de talon assorti d’un baise-main et d’un compliment en excellent français...
Martine Vetter, qui venait de boucler son siècle après avoir tant de fois bouclé ses valises pour explorer le globe, de l’Afghanistan à l’Amazonie, et de la Mongolie à l’Egypte, avant de se poser définitvement à Lectoure.