dimanche 28 avril 2013

Visiteur

Ce jeune bem-te-vi s’est pris de passion pour les habitants de la maison!


Il profite que nous sommes sur la terrasse pour venir se poser au bord de la piscine en poussant des cris stridents, tremper son bec dans l’eau et aller se poser sur une branche basse du bougainvillée. Il reste un bon moment, à nous observer, le temps que nous allions chercher l’appareil photo !

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(photos : Daniel A.)

jeudi 25 avril 2013

Méchanceté

En vous faisant part du plaisir ressenti à la lecture du livre «Le coeur
cousu » (voir le 3 avril),  j’avais impudemment déclaré que la plupart des critiques parisiens sont tout à fait imperméables à la littérature latino-américaine.

Je viens d’en avoir la confirmation en lisant récemment qu’Angelo Rinaldi, romancier, critique et académicien, a un jour piétiné allégrement l’oeuvre de Garcia Marquez, en rebaptisant  "Cent ans de solitude » en « cent ans de platitudes »....

Il est vrai qu'il n’a pas reçu le Prix Nobel, lui.... Gros jaloux va!
Ce qui me console est que l'écrivain colombien doit se fiche totalement de l'opinion du Sieur Rinaldi!!

lundi 22 avril 2013

Kindim (suite)

Pour en revenir au kindim, cette petite friandise est à l’origine d’une belle histoire : celle de la famille Farias.

Il était une fois, à São Paulo, un chef de famille dont l’entreprise florissante fit faillite. Adieu belle résidence, voitures, études pour les deux fils. Complètement ruinés, les Farias se retrouvèrent entassés dans un petit appartement.

Depuis longtemps, Catia, la maman, confectionnait des kindins pour la famille. Sans doute par l’odeur alléchés, les voisins commencèrent à s’intéresser à son fourneau !  Le bouche à oreille fit le reste... La famille se mit à la production et à la commercialisation de kindins, y compris les fistons en rupture de faculté ! Catia eut l’idée de diversifier le produit.en le déclinant à la pistache, au chocolat, au fruit de la passion, à l’abricot, aux framboises, etc...



La prospérité est revenue chez les Farias : la pâtisserie qu’ils ont ouverte est prise d’assaut par les gourmands et leur réputation s’est répandue dans tout le Brésil grâce à la presse, la radio et la télévision.

Success story à la brésilienne !
(source  et photo :  revue "Les Brasileiros")

mardi 16 avril 2013

Perplexité

Notre jardinier a un cheval attelé à une charrette (rarement le même équidé ces derniers mois) et une vieille moto pétaradante. Il vient prendre son service avec l’un ou l’autre de ses moyens de locomotion.


Or, je ne l’ai pas vu hier et l’excuse invoquée, à son arrivée ce matin, est que le cheval avait fugué.

Dois-je en conclure que le canasson a fait une escapade en moto ????

samedi 13 avril 2013

Les humoristes brésiliens ont la dent dure !


Beaucoup d’artistes contemporains ne sont pas des artistes et, en regardant de plus près, ne sont pas non plus contemporains.

Si vous agissez toujours avec dignité, cela peut ne pas améliorer le monde, mais une choses est certaine : il y aura une canaille de moins sur la terre.

Avant d’envoyer votre feuille d’impôts, vérifiez que vous avez bien omis de déclarer tous vos revenus

Millar Fernandes (1923/2012), humoriste et dramaturge carioca


Il y a une seule semaine sainte. Les autres semaines, vous pouvez tuer qui vous voulez.

Antonio Maria (1921/1964), journaliste et compositeur.



mardi 9 avril 2013

Quindim

Cette minuscule pâtisserie à base de jaunes d’oeufs, de sucre et de noix de coco rapée, est três prisée des Brésiliens.

En fait, le quindim  (1) est originaire du Portugal où il est confectionné avec des amandes. A son arrivée de l’autre côté de l’Atlantique, les amandes ont été remplacées par la noix de coco, plus facile à trouver sur ce continent.

Après lecture d'un article  dans la revue « Les Brasileiros », intriguée, j'ai effectué une descente chez le pâtissier du coin et suis revenue avec quelques exemplaires de ce mini-gâteau.

Très sucré, trop sucré pour mon goût... Mais, bon, je ne mourrai pas idiote en n’ayant jamais mangé un quindim au Brésil !

(1) Un quindim, des quindins. De toute façon, prononcer "quinedjim" ou "quinedjin" (??)...

samedi 6 avril 2013

Nouveaux proprios!

Je viens d'apprendre par le dernier bulletin d'informations de TV5MONDE que le Qatar était maintenant propriétaire de la chaîne de magasins "Le Printemps".

La France aussi a son Printemps Arabe!!!


vendredi 5 avril 2013

Cuba-Brésil

Vernissage au Musée d’Art de Goidânia.

L’occasion de voir au mur (et de rencontrer) des artistes brésiliens figurant dans notre collection :

FOGAÇA






















OMAR SOUTO


                          (Mariée solitaire - dessin sur papier)

De faire la connaissance du Cubain CHUCHO ROMEU .


 
dont nous possédons une xylographie.... et  dont j'ai maintenant une photographie que j'ai prise à l'issue d'une agréable conversation....

mercredi 3 avril 2013

Lectures récentes (3)

« Le coeur cousu » de Carole Martinez


Certes, pour ce premier ouvrage, l’auteur a reçu neuf prix , la plupart d’entre eux provenant de fondations, de cercles littéraires d’étudiants, etc.. Si ces jeunes gens ont réellement compris le souffle quasi -picaresque de cette épopée, alors je m’incline... tout en fustigeant les « Grands-Prix Parisiens » qui sont (encore !) passés à côté d’un petit chef d’oeuvre...Il est vrai qu’à de rares exceptions, les distingués critiques de la capitale sont totalement hermétiques au monde onirique latino-américain. A mon humble avis, Carole Martinez, descendante d’Espagnols, est sur la trace des grands conteurs hispaniques. Ses papas spirituels sont colombien (Garcia Marquez), guatémaltèque (Miguel Angel Asturias), mexicain (Carlos Fuentes), brésilien, (Jorge Amado) ...

Ce livre fait partie de ceux qu’on ne prête pas car on a bien trop peur qu’on ne vous le rende pas !

Carole Martinez (1966), un temps comédienne, est professeur de français.



Conclusion de ces petits compte-rendus de lectures : merci à mes pourvoyeuses : la Comtesse du Perche (sic !), Françoise et Anne (dite Nana).