mardi 30 juillet 2013

Adieu à Charlie-chat

Pendant un de ses vagabondages nocturnes, Charlie-chat a été tué par un automobiliste trop pressé.
Sur cette photo, prise quelques jours auparavant,  l’image de notre petit copain  est floue. Un peu comme s’il nous prévenait qu’il allait bientôt disparaître totalement...
Mais il en est des chats comme des humains : ils n’écoutent pas les conseils des anciens. Quand il émettait le désir de sortir sur le jardin devant notre maison,  je ne manquais pas de lui dire, avant de refermer la porte après une dernière caresse : « Sois prudent ! »

Cela faisait  plus de sept ans  que nous cohabitions harmonieusement.
Nous sommes tristes et il nous manque beaucoup.....

lundi 29 juillet 2013

Livres et musique

Petit concert  nocturne de jeunes percutionnistes, sur la terrasse du Palacio da Cultura. (voir article précédent)


 

vendredi 26 juillet 2013

Gaston, Isidore et Fabricio...

Nos  jeunes amis Céline (française) et Fábio (brésilien) ne craignent pas les défis. Je n’en veux pour preuve que le fait  qu ’ils ont mis en route une petite maison d’édition, EDIÇÕES RICOCHETE.
Ils n ont pas  choisi la facilité : Jugez-en plutôt sur les deux derniers livres qu’ils ont présentés il y a quelques semaines au Palacio da Cultura de Goiânia.


En guise de commentaires, je me bornerai à exprimer toute mon admiration :

1)    Pour Fábio, qui a traduit en portugais l’essai du philosophe français Gaston Bachelard (1884/1962)  sur le poète  français né à Montevideo,  Isidore Ducasse, dit Lautréamont (1846/1970),  tous  deux aussi hermétiques !

2)    Pour Yvan qui a traduit en français quelques poèmes de Fabricio Clemente, poète bien sympathique mais  totalement abscons !

mercredi 24 juillet 2013

météo

A Goiânia, c’est en général au mois de juillet que la température se rafraîchit un tantinet..
Depuis quelques jours, nous avons ressorti  une (toute) petite laine, et mis la couverture  sur les lits : ce matin, nous n’avions que 12° et cela va encore baisser les jours prochains. En huit ans, nous avons perdu l’habitude de températures que nous trouvons presque polaires !
Je ne sais si  la faute en incombe au Pape : peut-être a-t-il amené dans ses bagages le vent du sud de la Patagonie de son pays natal !
Quant à Charlie-chat, dès la porte-fenêtre ouverte aujourd’hui, il s’est précipité sur son assiette, a avalé ses croquettes à toute allure et a filé prestement au premier étage s’installer sur la couverture douillette de mon lit....où il est pelotonné depuis plus de huit heures !

mardi 23 juillet 2013

La Comtesse, une vieille connaissance!

Lors de son dernier passage à Goiânia,  notre fils sortit de sa valise un paquet, joliment présenté, contenant six boîtes de pâté. J'étais ravie. "Ah! la Comtesse du Barry!". Daniel s'étonna : "tu connais" ?
Oui, oui, je connais et ce depuis mon adolescence parisienne. C'est-à-dire depuis un certain temps!

Ce couple de Gimont (Gers) qui ouvrit  boutique au début du siècle dernier sous  l’enseigne de « Comtesse du Barry »(1)  fut un précurseur dans le domaine de la vente par correspondance.

C’est ainsi qu’au début des années 50, une de leurs publicités tomba entre les mains de mon père. Il fit une première commande pour le prochain Noël, et cela devint une coutume chez nous. Pas de fêtes de fin d’ année sans la Comtesse ! Certes, le foie gras n’était pas dans nos moyens, mais les divers pâtés étaient tous savoureux.... et le sont  restés. Je puis en témoigner, après avoir vidé toutes les boîtes l
Signe des temps : la maison a été rachetée il y a deux ans par une holding financière.


(1)  Pourquoi cette enseigne ? Ils se sont contentés d’anoblir leur patronyme : ils s’appelaient Joseph et Gabrielle Dubarry !

samedi 20 juillet 2013

Fourmis ou pépites ?

Le nom de ce gâteau n'est pas très  romantique :
bolo formigueiro. Scrupuleusement  traduit,  gateau fourmilière!

Qu'on se rassure. Ce ne sont pas des fourmis mais des pépites de chocolat...

jeudi 18 juillet 2013

Les derniers cadeaux (3)

Les amis lointains, eux, ont  recours au facteur.
Comme Marijo et Jacky qui  m’ont fait cette belle surprise
 
Un récit autobiographique, que les proches de Françoise Giroud croyaient détruit,  vient d’être miraculeusement retrouvé. Il a été rédigé à la période où tout allait mal dans la vie de la journaliste ; elle venait de rater son suicide après avoir perdu ses deux passions : Jean-Jacques Servan-Schreiber, parti assurer sa descendance avec une autre, et l’Express dont elle  avait été écartée. Elle « passait mal » comme dit une amie portugaise mais  dans ce journal, écrit pendant sa convalescence, on retrouve  néanmoins son style inimitable et l’humour qui lui était très particulier.

Un beau message de l’au-delà....

Ca, c’était le bonus du paquet-cadeau.

Les rescapés de ce groupe mythique sont  passés à la télévision  en mars dernier et j’avais eu l’imprudence (la bonne idée, plutôt !) de faire part à mes amis combien j’avais été émue de réentendre, après tant d’années, « Nights in white satin ».  

mardi 16 juillet 2013

Les Argentins à Paris

Bon, c'est un peu tard pour assister au vernissage, mais les amis qui flâneront à Paris cet été auront quand même jusqu'au 5 septembre..... pour soutenir la famille Avena!!!
 
Edgardo Malaroda
Chargé d'affaires a.i. de la République Argentine en France
vous prie d'assister au vernissage de l'exposition
Profils
d'ANTONIO SEGUÍ
sculptures
le 9 juillet 2013 de 18h à 21h
Cette exposition qui se tiendra du 9 juillet au 5 septembre 2013
a été realisée en collaboration avec PATRICIA AVENA NAVARRO

GALERIE ARGENTINE
6, rue Cimarosa, 75116 Paris
 
 

Papillons et amandes!

Vernissage à la Galerie POTRICH.
On peut y voir deux Brésiliens, G. Fogaça et Pitagoras Lopes, deux Cubains, Kasay Herrera Calle et Gutiérrez Yedra  et un Norvégien Hermann Skretting.
Mon entretien avec ce dernier a été plutôt amusant et insolite : nous avons commencé par le suédois (les langues suédoise et norvégienne sont assez proches)   mais  mon séjour à Stockhom remontant à plus de 40 ans, mon suédois a vite atteint ses limites ! Nous avons donc continué en anglais, et avons enfin trouvé une langue dans laquelle je suis un peu plus à l’aise,  l’espagnol, ce Norvégien sympathique partageant son temps entre son pays et Cuba.


                                                                                   Pitagoras Lopes (technique mixte, 2012)
              
 Le titre sous lequel la galerie a réuni ces cinq artistes est resté un mystère pour moi : « L’odeur des amandes amères »....



 

mardi 9 juillet 2013

Fleur de paineira

Elle gisait ce matin sous le grand paineira barriguda qui l’avait laissée tombée dans l’herbe. Je l’ai ramassée pour l’admirer et l’ai posée sur un massif. Quand je suis repassée, dix minutes plus tard, je l’ai mise délicatement dans le sac en plastique contenant mes emplettes.

Elle a ainsi bénéficié d’une seconde vie. Elle vivra tant que mes CD et mon ordinateur ne finiront pas à la poubelle !!

vendredi 5 juillet 2013

Les derniers cadeaux (2)

Elisabeth Caldeira Brito

Dans le cadre des ouvrages financés par la Municipalitéde Goiânia, Elisabeth vient de publierr cet ouvrage. AMAYAZ est formé du mot « amazonas » et « Goyaz » qui est l’ancienne orthographe de « Goiás ». Le livre, hommage à ceux qui peuplaient le continent avant l’arrivée des colonisateurs, est constitué de poésies bilingues portugais-Nheengatu.

Le Nheengatu ou lingua geral est une langue issue  de l’idiome Tupinambá et fut, à partir de l’occupation portugaise au Brésil et espagnole en Colombie et au Venezuela, le moyen de communication entre toutes les tribus indiennes, pour beaucoup d’entre elles réduites à l’esclavage..

La plupart des textes publiés par Elisabeth ont été relevés par quelques esprits éclairés du 19ème siècle....