mercredi 29 janvier 2014

Visite au Centre Culturel Oscar Niemeyer

En novembre dernier, le Centre Culturel Oscar Niemeyer de Goiânia présentait une exposition de Ana Maria Pacheco, une suite logique de l’ exposition que la (très) talentueuse artiste, native de Goiânia  résidant en Grande-Bretagne, avait faite à Sâo Paulo.

N’ayant pu me rendre au vernissage, je suis allée,  une après-midi de décembre, visiter l’exposition.
 A part deux personnes qui discutaient en bas des marches, la grande esplanade était déserte, sous un ciel que j’appelle, « à la Rabuzin » (1)

(à suivre)
(1)   Un ciel où le soleil joue à cache-cache avec des petits nuages. Ivan Rabuzin (1921-2008) est l’un des  peintres  naïfs croates le plus célébre de la fameuse Ecole de Hlebine de l’ex-Yougoslavie.

samedi 25 janvier 2014

Contrastes...

Nouveau Monde....

Immeuble, tout juste terminé, et destiné uniquement à l'usage commercial
Il a été appelé tout simplement "The Prime"!!

.....Vieux Monde


Dessin représentant la  résidence d'un couple d'amis du Var

mercredi 22 janvier 2014

Pour une bonne cause...

Parue dans une revue brésilienne la photographie de cette belle personne avec la legende suivante : "Bethy et les enchères ".

Il s’agit d’Elisabeth Pimentas Lucas, plus connue en France sous le nom de Bethy Lagardère, la richissime veuve de Jean-Luc Lagardère, qui, en décembre dernier,  a mis aux enchères à Rio de Jeneiro une partie de sa luxueuse garde-robe et de ses bijoux.
Les bénéfices de cette vente serviront à la construction d’un Musée de la Mode et du Design à Belo Horizonte, capitale de l’Etat du Minas Gerais et ville natale de Madame Lagardère.

dimanche 19 janvier 2014

A propos de Poteiro (suite)

Convoyée par nos jeunes amis Céline et Fabio, nous voici dans les grands salons du Palais National (Palacio das Esmeraldas, siège du Gouvernement de l’Etat de Goias), non sans avoir souscrit aux formalités d’entrée : retrouver nos noms sur la liste des invités que pointait une préposée à l’entrée. Ouf ! nous y étions !
Naïvement je pensais que l’ évènement, en cette période de fêtes où tout le monde déserte la ville pour aller ripailler dans les propriétés de famille des environs ou sur les plages brésiliennes, attirerait peu de monde. Grossière erreur : la plupart des personnes que nous connaissions étaient là, et tous les autres ! Un personnel très stylé nous offrait pompeusement des boissons pas très passionnantes, telles que de l’eau, du coca ou du guarana (1). Aucune boisson alcoolisée. Le Gouverneur prend soin de la santé de ses administrés (ou fait des économies !).
 Nous avons courtoisement attendu la fin du discours dudit Gouverneur pour nous faufiler vers la sortie.

C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés autour du gueridon servant de table dans la cuisine,  faisant un sort à des oeufs frits (je n’ai pas oublié le filet de vinaigre !) et à une bouteille de vin argentin....

(1) Boisson gazeuse très sucrêe, fabriquée à base de la plante amazonienne du même nom

jeudi 16 janvier 2014

In memoriam


Juan GELMAN, un grand poète argentin, est mort  le 14 janvier dernier à Mexico.

En 2007, l'Espagne lui avait attribué la plus grande des récompenses  qu'elle puisse octroyer  à un écrivain de langue espagnole,  le Prix Cervantes.

Un de ses compatriotes, poète également, vivant au Guatemala, vient de nous envoyer cette très belle affiche quant à l'hommage qui sera rendu au défunt poète à l'Université Rafael Landivar de Guatemala

"parce que lorque meurt un poète, Dieu éteint une étoile"

Pendant la dictature militaire em Argentine, les deux enfants de Juan Gelman, Nora (19 ans) et Marcelo Ariel (20 ans)  ainsi que sa compagne attendant um enfant,  furent arrêtés et “disparurent”.  Après la fin de cette triste période, le poète, réussit à savoir  qu’une petite fille était née en prison et qu’elle avait été adoptée par un militaire et son épouse. La jeune femme, Andrea,  était au premier rang lors de la remise du prix Cervantes à son grand-père...

Dans son anthologie "200 ans de poésie argentine"  voici la page que mon poète de mari avait conconsacrée à Juan Gelman

mercredi 15 janvier 2014

A propos de Poteiro

Le 30 décembre dernier eut lieu la présentation d’un livre. Ecrit par PX SILVEIRA animateur culturel, galeriste et collectionneur, il est consacré à Antônio  POTEIRO(1925/2010).





 Papai  Noel brasileiro (extrait d'un catalogue de la Fondation Jaime Camara de  Goiânia)

L’auteur a beaucoup fréquenté cet artiste et nous fait partager les propos qu’il a recueillis du vieux peintre au fil de ses dernières années.

Connaissant PX Silveira et ayant rencontré à plusieurs reprises  Poteiro, je me devais d’assister au lancement du livre...
(à suivre)

dimanche 12 janvier 2014

Les ailes du courage (suite)

Henri Guillaumet était affecté à la liaison postale entre le Chili et l’Argentine, c’est à dire entre Santiago et Mendoza. Pas très éloignées l’une de l’autre, ces deux villes, mais la redoutable Cordillière des Andes les sépare.

Le 13 juin 1930  il réussit à survoler la montagne mais les mauvaises conditions météorologiques l’obligent à se poser en catastrophe du côté chilien. Ayant pour tout vêtements sa combinaison de pilote et un blouson, il attendit deux jours que les éléments se calment. Ensuite, il partit chercher du secours. Au bout de 5 jours et 4 nuits, il parvint à un petit village. Il était sauvé, mais dans quel état....
A Saint-Exupéry, qui avait abandonné son travail pour effectuer des recherches en vue de retrouver son grand ami porté disparu, il dit quand ils se retrouvèrent : « Ce que j’ai fait, je te le jure, jamais aucune bête ne l’aurait fait »

Au mois de décembre suivant, à la fonte des neiges, une équipe alla récupérer  l’avion et le courrier.  Ce dernier fut acheminé par l’Aéropostale à ses destinataires, chaque lettre portant un cachet « retard dû au service ».... On avait de la conscience professionnelle, à l'époque!

Par la suite, Guillaumet retraversa la Cordillière des centaines de fois.

En 1940, pilotant l’avion qui emmenait le nouveau Haut Commissaire au Levant  vers le Liban,  un avion de chasse italien  abattit accidentellement  le Fairman  de Guillaumet et les quatre  passagers périrent au large de la Sardaigne. Parmi les victimes se trouvait également un autre pionnier de l’aviation,   Marcel Reine.

Nota : j'ai effectué deux fois par avion le trajet Santiago/Mendoza : superbe.... mais un peu angoissant...

vendredi 10 janvier 2014

Les ailes du courage

J’ai regardé la semaine dernière  une partie du film de Jean-Jacques ANNAUD, “Les ailes du courage”, consacré à l’un des héros de l’Aéropostale, Henri Guillaumet.

Qui était Henri GUILLAUMET (1902/1940),  bien oublié de nos jours ?
J’avoue avec fierté que je sais qui est l’intéressé depuis l’âge de 10 ans...

Souvenirs, souvenirs,
Cet été là, j’étais en colonie de vacances dans les Alpes, plus précisément à Crest-Voland. Pour facilier le bon fonctionnement de la gestion de tous les garnements (et garnementes !), nous étions divisés en équipes  dont chacune portait le nom d’un des pilotes de l’Aéropostale.  J ‘appartenais à celle de Guillaumet. Très didactiques,  nos surveillants nous avaient résumé les  hauts-faits de tous ces pionniers de l’aviation.

Une vieille connaissance, donc...
(à suivre)

vendredi 3 janvier 2014

Promenade (rua 132C, Setor Sul)

Je  me suis éclipsée avant la fin de la cérémonie à l’Académie Féminine (voir mon blog précédent). Ma punition  pour ce  manque de courtoisie fut qu’il m’a été impossible d’obtenir un taxi avant au moins une ½ heure !  J’ai donc décidé  de rentrer au logis pédestrement : une petite heure de promenade, bien agréable, d’ailleurs, et la   possibilité de jouer au photographe amateur.

Pour les Brésiliens, rien n’est trop beau pour les portes protégeant leurs précieuses voitures !

 


Le courrier n'est pas non plus oublié :
ancienne boîte aux lettres en fonte
encastrée dans le mur en pierres de Pirenopolis.