dimanche 28 septembre 2014

avocat pointilliste !

La nature est parfois surprenante : comme cet avocat, par exemple (900 grammes!)
De quoi rendre jaloux les mânes de nos distingués "Pointillistes", Georges Seurat, Camilles Pissaro, Paul Signac et les autres !

jeudi 25 septembre 2014

Art ? Immobilier ?

En juillet dernier, nous sommes invités à la présentation d’un livre.
Avec un couple d’amis, nantis de l’invitation indiquant l’adresse, nous tournons un moment dans le quartier avant d’arriver sur les lieux. Assistance nombreuse, beaucoup de personnes  avec déjà  un verre à la main, certaines dans la pénombre. En fendant la foule, nous parvenons à un local : un grand bureau très design  où sont accrochés sur les murs des  paneaux représentant des plans d’appartements. Franchement, nous sommes un peu perplexes !
Une personne de connaissance nous sort de notre ignorance.

Ce lieu fut une des premières maisons construites en bordure d’une très grande place de la capitale. Elle vient d’être vendue par la propriétaire. Le  mur peint est destiné à cacher le chantier d’un  immeuble en construction.
Les souvenirs de l’ancienne occupante des lieux, Sàida Cunha Soares de Carvalho,  peintre et collectionneur, ont été recueillis par un animateur culturel, PX Silveira.  Et c’est ce livre qui sera distribué ce soir à tous les invités

lundi 22 septembre 2014

C'est la teuf!

A signaler aujourd'hui deux évênements importants :

C'est le jour du printemps  dans notre hémisphère, et nous avons atteint, l'époux et moi, nos "noces de cachemire". (Je vous laisse chercher le nombre d'années!!!)


PS. La bouteille à bulles est au frais....

dimanche 21 septembre 2014

Arrêté municipal !

Dans une ville du Brésil, un facétieux a trouvé une plaque, sans doute très vieille, apposée sur le mur de la « prefeitura » (mairie), dont je vous livre la traduction :

Veuillez bien ne pas laisser vos ânes
 le long des murs de la mairie,
ça peut gêner ceux qui sont à l’intérieur.
 

jeudi 18 septembre 2014

Pain d'endives

J’ai trouvé cette recette dans un vieux livre de cuisine.
1 kg d’endives
500 g. de viande hâchée crue
2 ou 3 oeufs
Couper les endives en rondelles.
Mélanger avec la viande hâchée et les oeufs. Assaisonner.
Verser la préparation dans un moule à cake beurré.
Mettre à four moyen dans un bain-marie pendant deux heures.

Les cuisinières courageuses peuvent napper la   préparation avec une sauce béchamel.

Peut également se déguster froid.

lundi 15 septembre 2014

BOUH !!!!

Les Brésiliens ne cessent de m'étonner.
Voilà ce que j'ai remarqué vendredi dernier en consultant le quotidien "Hoje"





Donc, à 23 heures ce jour là, commençait, projeté sur l'un des murs de ce cimetière,  le premier des trois films d'épouvante. Les deux autres étant fixées à une heure et à trois heures du matin.

Séances de ciné à tombeaux fermés, en quelque sorte!

A l'extérieur du cimetière, sont prévus nourriture  et rafraichissements....

jeudi 11 septembre 2014

Augusto Olivares (in memoriam)


Il y a quarante et un  an aujourd’hui, les militaires prenaient le pouvoir au Chili.

A l’occasion de cette triste commémoration je vais évoquer le souvenir d’un journaliste chilien, Augusto Olivares  Beccera (1930/1973). Beaucoup de latino-américains sont affublés de sobriquets. Pour Olivares, c’était « El Perro Olivares»...
Yvan a connu « El Perro Olivares» à Paris. Il m’a écrit à son sujet :

« Il a vécu à Paris à l’Hôtel Saint Michel (qui comme le nom l’indique est dans la rue Cujas !), repaire de latino-américains dont la patronne, Mme Salvage était très tolérante sur les retards du paiement des chambres ! Augusto était brillant, généreux, socialiste et alcoolique ! Quand je l’ai connu, en 1956, il avait deux « dames de cœur »  : la patronne d’un parking dans Paris qui lui payait sa chambre d’hôtel, et une américaine   à qui il faisait découvrir Paris et qui lui payait ses sorties ! Tout ce qu’il racontait sur Malraux, le cimetière des chiens, la Guerre d’Algérie, les Jésuites de Paris, etc.. était passionnant »
De retour dans son pays, Augusto Olivares continua ses activités de journaliste et sa militance au parti socialiste chilien. Il accompagna Salvador Allende, dont il était le conseiller personnel  dans son ascension vers la Présidence. Il fut en outre le Directeur du service de presse de la télévision nationale.

Il fut l’un des derniers fidèles du Président, resta à ses côtés dans le Palais de la Moneda, et comme Allende, se suicida avant l’invasion des militaires. Ils évitèrent  ainsi le sort qui fut réservé aux membres du  Gouvernement et  à la garde personnelle du Président  qui furent arrêtés, horriblement torturés et exécutés. (1)
Manuel Cabieses Donoso, directeur du bi-mensuel chilien “Punto Final” a dans son article « Augusto Olivares : Morir en La Moneda »

« Olivares fut un homme chaleureux, sentimental, qui cultivait l’amitié  et qui ne fit jamais de mal à personne.... "

(1)  Dans ce groupe se trouvait également Georges Klein, jeune médecin français de 27 ans.


Nota : l'hôtel de la rue Cujas est devenu un 4 étoiles luxueux...
 

lundi 8 septembre 2014

Bon Anniversaire, Waldomiro !


A l’occasion de son 70ème anniversaire, le Musée d’Art de Goiânia a présenté une exposition du peintre Waldomiro de Deus.
Avec l’aide des différentes institutions culturelles de l’Etat de Goias, a été édité également un très beau livre.

J’apprécie de plus en plus ce peintre, que nous connaissons bien, car il inclut maintenant dans certains de ses tableaux un volet satire sociale sur notre société. Comme celui-ci, par exemple, sur les méfaits du crack 

 





A l'instar  des jeunes gens  français bien nés du 18èmAe siècle, Waldomiro fit aussi son « Grand Tour » (1)  dans sa jeunesse.   Après avoir traîné ses bottes et ses pinceaux dans son propre pays et sur son continent (Chili, Equateur, Perou, Colombie, Panama, USA), il partit pour l’Europe (France, Italie, Pays-Bas, Grande-Bretagne, Portugal, Danemark, Espagne Allemagne, Tchécoslovaquie) et parvint même jusqu’en Israël. Il joignit l’utile à l’agréable car il exposa dans plusieurs de ces pays.

Waldomiro vit maintenant à Goiânia, depuis plusieurs années
 
Je n'ai pu échapper à la photo avec Waldomiro et Soto !

(1) Voyage, pouvant parfois durer des années, que les familles huppées offraient à leurs rejetons pour parfaire leurs connaissances.

vendredi 5 septembre 2014

Traduction idoine

Je suis au supermarché. Devant les rayons présentant différentes viandes, une employée,  propose des morceaux de viandes grésillant sur un petit gril. Habituellement, les Brésiliens, qui grignottent à longueur de journée, se pressent pour avaler un ou deux morceaux. Aujourd’hui, la jeune femme est seule et s’ennuie ferme. Je ne peux qu’accepter de goûter à sa préparation et commençant à faire la conversation, elle ne tarde pas à me demander de quel pays je viens. Ma nationalité française l’enchante vraiment. (1)

J’avise sur le rayon proche de son étal,  un paquet de viande un peu rosée et  étiqueté « novilho ». J’ai déjà vu cette appellation mais j’ai oublié sa signification. Aussi je demande à ma gentille pourvoyeuse de viande cuite ce dont il s’agit. Elle réfléchit deux secondes et me répond : « c’est le petit de la vache, mais adolescent » !!!

(1)    Le fait d’annoncer sa nationalité française ici est toujours  perçu très positivement. Le Brésil serait-il un des derniers pays où nous avons la cote ??

mardi 2 septembre 2014

Après la coupe....

Branche  rescapée d'une taille (1) sévère effectuée ce matin par le jardinier sur le bougainvillée du jardin d'entrée.
 
Informations supplémentaires :
 
- Nous avons acheté le pichet à Bariloche (Patagonie argentine)
- Le sculpture est de Guinée-Bissau
- la nappe est du Guatemala.
(Quant à l'ordinateur, il doit être de quelque part en Asie!!!)

(1) Etaient  présents lors de cette opération : le jardinier sur son échelle, moi sur le trottoir qui lui indiquait les branches à couper, et Whisky qui n'aurait raté pour rien l'évênement, même s'il manquait de recevoir de temps en temps une branche sur la tête!!