Adieu aux balustres....

Depuis hier matin, deux ouvriers-destructeurs, armés de masses, s’acharnent  sur une  maison en face de chez nous. Ils y mettent tant d’ardeur qu’il est à craindre que le toit  ne leur tombe sur la tête !

Il semblerait que  ce local appartienne  à la commune de Goiânia.

Je ne félicite pas les architectes de notre ville, car pour ce qui est de la protection des bâtiments, ils n’ont jamais dû en entendre parler...

C’est ainsi que ces délicates   balustres sont  en sursis : celles qui bordaient  l’autre côté de la terrasse sont déjà dans les gravats.

Coimbra, Lisbonne, Bissau, Porto Alegre, Goiânia

A l’occasion du 41ème anniversaire de la Révolution des œillets au Portugal, un beau jeune homme de Porto Alegre évoque ses parents :

A l’époque, sa mère, Marilinda, portugaise, était à Coimbra et son père, Diogenes, brésilien (non, il n’est pas grec !) se trouvait à Lisbonne. Pas facile de se rencontrer,  même si ils étaient tous deux du bon côté, celui des oeillets,   mais  ils le firent  quatre ans plus tard dans un troisième pays : la Guinée-Bissau, où nous les avons connus.

Au milieu des années 80, le retour à la démocratie au Brésil permit au couple de s’installer à Porto Alegre (Diogenes était auparavant un exilé politique ayant échappé de peu à l’exécution par les militaires).

Quelques années plus tard, chacun reprit sa route, toujours dans Porto Alegre..

Nous avons revu Marilinda au cours des ans, nous nous téléphonons de temps à autre et elle nous donne des nouvelles de son ex-compagnon et père de ses deux grands fils.

Et l'un des fils, Guilherme, conclut cette évocation de la vie de ses parents par cette petite phrase : 

. Les révolutions  ont l’avantage de transformer la société mais aussi le destin de ceux qui y participent.

La Guinée-Bissau à Goiânia

Il y a quelques semaines, l'Alliance Française de Goiânia avait organisé, à l'occasion des Journées de la Francophonie, une petite réunion musicale et culinaire.
Avec quelque peu de nostalgie, j'ai eu ainsi l'occasion de déguster de nouveau deux des plats qu'Adelina, notre cuisinière durant nos 13 années en Guinée-Bissau,  nous préparait lorsque nous avions des invités : le cafriela de frango et le caldo de  mancara (poulet aux arachides)

cafriela de frango : poulet coupé en morceaux, frit dans l'huile avec ail, oignons, piment et jus de critron,  retiré de la sauce,   passé au gril et replongé dans sa sauce.

Caldo de mancara : morceaux de poulet frits avec ail, oignons, citron, tomate et cacahuètes concassées.

 

Et voici Saturnina, la cuisinière bissau-guinéenne : 

Panoramas...

...de ma chambre

...de mon bureau

 ...de la chambre d'Yvan

 6 H 45, ce dimanche matin à Goiânia

Vendredi Saint à Guatemala

Pour en terminer avec ce jour de commémoration, funeste pour le fils du charpentier, voici deux tapis exécutés avec de la sciure colorée :

Ces éphémères œuvres d'art seront foulées peu après par la procession des pénitents.

Merci à Noëlle (que j'ai connue au Guatemala mais qui habite en France) et à ses amis guatémaltèques.

Un samedi à Goiânia

Petite réunion entre amis pour déguster la traditionnelle feijoada  du samedi.
La convivialité :

Le folklore :

L'élégance et le chic vestimentaire de certaines clientes !!

ASADO

Nos voisins argentins ont le culte de l'asado (1)

La photo est assortie du commentaire suivant :"asado béni... Que serions-nous sans toi". Une vraie profession de foi !! 

(1) Ensemble d'une grillade

Vendredi Saint à Quito

J'abandonne le plateau central brésilien pour un court moment : Voici quelques images prises à Quito par la famille d'un ami français de Goiânia.

PS de la mécréante de service : tout ceci me rappelle beaucoup trop le ku klux klan et la burqa !

Partage

Quand on s'aime, on se doit de partager. 
Par exemple le canapé à l'heure de la sieste!