HUMOUR

Pour ne pas oublier Pierre DESPROGES (1939/1988) et son humour grinçant !

C’est la faute au malaise des jeunes si, après trois années de fac et 7 ans de lycée, ils croient encore que le Montherlant est un glacier alpin, Boris Vian un dissident soviétique, Sartre le chef-lieu de la rillette du Mans.

Noël célèbre la naissance de Jésus Christ, fils de Dieu, venu sur terre pour effacer les péchés du monde, mais il avait oublié sa gomme.

Les femmes n’ont jamais eu envie de porter un fusil, pour moi c’est quand même un signe d’élégance morale.

La médecine du travail est la preuve que le travail est bien une maladie.

L’ouverture d’esprit n’est pas une fracture du crâne.

Si vous parlez à Dieu, vous êtes croyant... S’il vous répond, vous êtes schizophrène.

Extrait de ma bibliothèque, un des ouvrages de  l'humoriste.

On décroche !

 Une première : dans ma vie, j'ai accroché aux murs des quantités de tableaux, j'ai participé à de nombreux vernissages, mais c'est la première fois que je suis invitée à un DECROCHAGE !

Livre-sculpture

En effectuant des rangements dans la  pièce me servant de réserve, j’ai retrouvé une sculpture  en cuivre. La pièce était si bien cachée qu’elle ne figure même pas dans l’inventaire  de notre collection que j’ai effectué il y a quelques années.

 

Je savais qu’elle était l’œuvre de Jean-Claude CHIABERGE, (voir mon blog du 27/1/2016)  mais j’ignorais comment ce livre-sculpture géant (60 x 56 cm) s’était retrouvé en notre possession. J’ai donc téléphoné à l’ami Jean-Claude qui m’a raconté ceci : 

« Yvan est passé un jour dans mon atelier à Cannes et je venais de terminer cette sculpture dont le premier exemplaire était déjà prêt.  Elles étaient destinées à recevoir des agrandissements d’écrits, des gravures et des lithographies, et,  munies de charnières, pouvaient se refermer comme un grand livre. Yvan a été tellement emballé qu’il a insisté pour m’acheter un des exemplaires. C’est la raison pour laquelle tu es en possession du livre qui est vide ! L’autre exemplaire  contient un texte de Michel BUTOR  et des lithographies et appartient à un éditeur parisien »

Après des années d'exil, 

le "livre-sculpture inachevé"

a donc repris sa place

dans la maison....

à côté d'un chandelier

de Jean-Claude.

Poteiro

Exposition au  Centre Culturel  Oscar Niemeyer du peintre et céramiste Antonio POTEIRO.

Né dans le nord du Portugal, sa famille émigra au Brésil quand il avait un an.

Il vivait depuis 1955 à Goiânia, où il mourut en 2010 à l’âge de 85 ans.

Pluie des mangues

Ce  matin, ainsi que l'a écrit BEN (1) sur l'une de ses fameuses ardoises : JE DOUTE DE TOUT.

En pleine saison sèche, je suis réveillée  par la pluie ! Ponctuée par quelques coups discrets de tonnerre. En Guinée-Bissau, cette pluie surgissant par surprise, était appelée "la pluie des mangues". Il paraît qu'ici aussi. 

Mais il faudra attendre encore au moins deux mois avant la saison des pluies.

Dès que je lui ai ouvert la porte ce matin, Whisky-chat, aussi désorienté que moi, a vite filé avaler sa pitance et s'est rapatrié prestement sur le canapé du salon.

1) Benjamin VAUTIER. L'un des survivants de l'Ecole de Nice.

Mastaba

Les  artistes CRISTO et JEANNE-CLAUDE (vous savez, ceux qui 
emballent tout !) se sont lancés maintenant dans les barils de pétrole.
Des amis français viennent de m'envoyer cette photo d'une installation que les deux artistes ont faite à la fondation Maeght à Saint-Paul de Vence. Ce mastaba - ainsi qu'ils l'ont appelé - à 9 m de hauteur, 17 m de longueur et 9m  de largeur.

"0 ARCANO"

Je suis invitée à l’inauguration d’un local, « O Arcano »

Antonella, demeurant à Goiânia, a acheté entre deux grands immeubles un bout de terrain.

Elle a fait construire un local où sont déjà donnés des cours de yoga,  de maîtrise de la mosaïque, de danse contemporaine, des consultations d’astrologie, etc. Antonella compte également organiser des sarau (réunions culturelles) de poésie et de musique et  un club de lecture.

Mieux vaut tard....

Le Musée d’Art de Goânia présente em ce moment une exposition, de Tancredo de Araujo  (1942/2008)

Bien que natif de cet Etat, l’artiste n’a jamais eu d’expostion individuelle  de son vivant à Goiânia. Sans doute considéré comme un peu trop « progressiste »  et trop militant pour la société de son époque... En contrepartie, il exposa dans plusieurs pays d’Amérique Latine, aux Etats-Unis et au Canada.

Comme  dans toute retrospective, certaines œuves plaisent moins que d’autres.

Mais la déclaration qu’il a faite en 1988 : « la peinture est l’instrument dont je dispose pour défendre mes idées, mes convictions politiques et sociales » ne peut qu’inspirer mon respect pour le travail d’une vie.