mardi 27 juin 2017

Graminées

drant notre porte d'entrée, végètent deux petits massifs de graminées qui donnent deux ou trois 
petites fleurs jaunes par an!
 Au cours des dernières années, j'ai été tentée plusieurs fois de les faire remplacer par des plantations plus réactives. A chaque fois, j'avais de vives protestations d'Yvan qui avait une faiblesse pour ces graminées.
Yvan est parti, les graminées en question ont acquis un droit d'asile à vie...


Je pense qu'il aurait adoré celles-ci, photographiées devant une maison de Goiânia.

dimanche 18 juin 2017

Guernica - 80 ans



Il y a eu 80 ans, le mois dernier,  que le régime nazi,  pour venir en aide à son ami Franco, bombardait la petite cité de Guernica, à proximité de Bilbao tuant des centaines de civils. Picasso, de son côté s’attaqua immédiatement à l’une de ses œuvres maîtresses.

Anne Sinclair dans son livre relatant la vie de son grand père le marchand Paul Rosenberg, rappelle une anecdote, dont on ne sait réellement si elle est vraie : mais comme j’aimerais qu’elle le soit!

Un officier allemand se serait retrouvé devant la fresque de Guernica en présence de Picasso.
-C’est vous qui avez fait ça ?
-Pardon, c’est vous !

mercredi 14 juin 2017

CHAO NATIVO



Déjeuner aujourd’hui au restaurant  « Châo Nativo »,  du secteur ouest. Il est réputé pour sa nourriture familiale, copieuse, savoureuse,  et typique de Goiânia.

Le réputation n’est pas surfaite.

Personnes au régime et se nourrissant  que de substituts de bonne bouffe s’abstenir !

Pour un prix unique de moins de 15 euros (bière bien glacée comprise !) vous piochez à volonté dans la cinquantaine de plats : entrées, légumes,   gratins, tourtes,  fritures, préparations au feu de bois, légumes, etc... Je vous défie d’arriver aux desserts (qui ne sont d’ailleurs pas terribles !)

vendredi 9 juin 2017

LEVERS

On se réfère toujours au lever du soleil.
Et le lever de lune, alors ?
Pourtant, hier soir, elle était bien là, devant mon jardin d'entrée, essayant de se faufiler entre les fils électriques.
 J'eus presque l'envie de lui ouvrir la porte !
Mais je l'ai laissée continuer sa tournée.
Ce qui n'a pas empêché son rival plus flamboyant de se lever ce matin, pratiquement au même endroit !

jeudi 8 juin 2017

René, Céline et moi...



Une Française de Goiânia, professeur de philisophie,  a commencé à donner à l’Alliance Française des conférences  : en début de semaine en portugais et le vendredi en français.

La philosophie m’est aussi hermétique que l’hébreu (que les copains du Peuple Elu me pardonnent la comparaison ! ), mais je me devais de porter assistance à ma compatriote et amie.

Courageuse mais pas téméraire, j’ai choisi le français ! Le héros du jour : René Descartes. Vous savez, le papa du « Discours de la Méthode » et du « Je pense donc  je suis », qui s’en fut défuncter d’une pneumonie dans la glaciale Stockholm (je connais pour m’y être gelée durant 3 ans ½ !) à la
cour de la Reine Christine. Quelle radine cette souveraine qui chauffait mal son chateau, ce n’est pourtant pas le bois qui manque en Suède...

Le « discours de la méthode » mis à plat par Céline était tout à fait intéressant : c’est-à-dire qu’elle a traduit en termes simples les phrases alambiquées du philosophe. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ???

Quelle sera la suite du programme ? Kant ? Spinoza  et les autres ? Je ne sais encore si  j’y participerai.
 J’y pense (donc je suis !)


Christine de Suède en conversation avec René Descartes, Peinture de Pierre-Louis Dumesnil.

samedi 3 juin 2017

Au menu...



Menu du jour : 
gratin de chou-fleur, de brocolis et de pommes de terre, nappé de sauce blanche parfumée à la noix de muscade, jambon et fromage


Après des brûlures légères à quelques doigts (le plat était grand et mon four est petit !),  voici le résultat :





A l’issue de mon repas, j’ai surpris Whisky en train de lécher méticuleusement mon assiette dans l’évier ! 

Double résultat : ma vaisselle était faite et il me semble avoir gagné une première étoile au guide gastronomique de la Casa Avena !!

jeudi 1 juin 2017

LECTURE (suite)



Ce n’est que bien tardivement que la journaliste Anne Sinclair se penche sur la vie de son très fameux grand père, Paul Rosenberg, galeriste  - le terme, qui  n’existe que depuis une trentaine d’années, a remplacé l’expression « marchand d’art  - défenseur, ami, conseiller et vendeur  des peintres Picasso, Derain, Léger, Braque, Matisse, Marie Laurencin, pour ne citer que les plus connus... Il a  fallu qu’Anne Saint-Claire s’entende demander un jour par un fonctionnaire « Vos quatre grands-parents sont-ils français ? » pour la décider à écrire ce livre... Un juste tribu à l’ héritage pictural qui est arrivé dans son escarcelle au décès de sa mère, la fille de Paul Rosenberg : seulement quelques tableaux, semble-t-il, mais pas des croûtes !!!
Quoiqu’il en soit, elle s’est très bien acquittée de sa tâche.  La vie, que Paul Rosenberg n’a pu  conserver lors de l’occupation allemande des années 40 qu’en fuyant avec sa famille, y est très bien contée et nous ramène à l’époque flamboyante,  au niveau  de artistique,  de la première partie du siècle dernier... Des temps bien révolus....
 Anne Sinclair à l'âge de 4 ans, peinte par Marie Laurencin